World Of Darkness
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 [BG] La Berislav

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La Berislav
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La Berislav


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MessageSujet: [BG] La Berislav   [BG] La Berislav Icon_minitimeSam 26 Mai - 15:29

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|| Background : La Berislav ||

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[BG] La Berislav Redg1h10





1 - Informations générales :



nom : Berislav
Prénom : Ivanna
Surnom, couramment utilisé : La Berislav
âge : 17 ans (née le 6 juillet 1990)
Physique : Blonde, yeux bruns
Race ponctuelle : humaine

Lieu de naissance : hôpital central de Moscou
Lieu de résidence : chambre 3b, nightclub georgous
Lieu de travail : idem
profession : /





2 - éléments historiques importants :





6 juillet 1990 : naissance. La Berislav naît d'un père parrain au caractère machiste affligeant.
Le doute plane sur la quelconque présence réelle d'une femme dans le couple, tandis que le version officielle parue dans les petites annonces de l'un des seuls quotidiens russes autorisé sous le régime communiste déclare la venue au monde de la petite Ivanna Berislav, fille de Berislav Berislav et de son invisible épouse Anastassia Berislav, femme parfaite car effacée.
Les deux parents, honnêtes fonctionnaires à l'époque, tamponnaient divers courriers officiels à la chaîne.
1993 : Fin du régime communiste. Berislav Berislav profite de la situation des plus chaotiques pour prendre la tête de Organizatsiya, ou mafia rouge locale.
C'est le début d'une vie sous le signe de la prospérité pour les Berislav.
BMW, villa, gardes du corps et bijoux pour la femme, tout y passe.
1997 : L'éducation de la Berislav s'achève par des précepteurs des plus coûteux à l'âge de 7 ans. La jeune fille précoce maîtrise le russe, le japonais, l'allemand et le français, joue - avec talent ! - de divers instruments de musique, monte, joue aux tennis et dispose d'une série de jeux des plus coûteux pour compenser l'absence d'un père et l'incompétence d'une mère.
2002 : La Berislav entre dans l'adolescence, attirant ainsi l'attention d'Anastassia Berislav qui décide d'enseigner à sa chère fille, plus portée sur la science humaine que sur les être vivants, le rôle d'une femme auprès de son époux. C'est le début d'une ère de rébellion pour La Berislav.
2003 : La jeune fille brûle son collège après mûre réflexion, impatiente de savoir enfin à quoi ressemblait un corps humain calciné.
2004 : La Berislav demande poliment à son voisin Boris de se scarifier devant elle, sous peine de quoi celle-ci demanderait à son père d‘attacher les parents de l‘innocent de jeune homme aux rails du chemin de fer le plus proche.
Le garçon obtempère.
2004, été : la jeune fille comprend qu'elle n'est en aucun cas portée sur les hommes.
Ni sur les femmes d'ailleurs.
2004, rentré : la jeune fille tombe par hasard sur le mot "nécrophilie" dans le dictionnaire, et comprend que son excitation face à un cadavre n'est en aucun cas provoquée, comme le lui avait promis maintes et maintes fois sa chère mère (perturbée par l'événement) par un dérèglement menstruel.
2005 : la jeune fille sombre dans la débauche. Alcool, drogues, chair, elle essaye tout, plus vite, plus fort, plus loin sans jamais atteindre l‘autosatisfaction.
Un enchaînement insupportable qui la pousse à fuir. La Berislav décide de mener sa propre vie, loin de cette Russie conventionnelle dominée par son père. A l'occasion de l'anniversaire de sa mère, la jeune fille déclare avec emphase "je me casse en Amérique".
Sa mère s’essuie les lèvres d’un coin de sa serviette couleur crème, avant de ne lui jeter un regard sévère.
Son père, outré, décide le déshériter.
Pour la punir.
2005, février : arrivée à Los Angeles. La jeune fille ère dans les rues, et parvient sans aucun problèmes au prix d'un sourire, à se faire embaucher par le patron d'un pub. Un nightclub fourmillant de têtes assez naïves pour ne pas percer à jour son sourire derrière le masque. Un masque triste, le masque d’une fille rejetée par ses parents, à la recherche d’affection.
Le sourire d’une jeune femme avide, fantasmant sur corps et cadavres sans aucun discernement.
2005, mars : La jeune fille commence l'holocauste. Les victimes se succèdent, une par mois, jamais plus, et toujours autant de plaisir.
2006 : La Berislav décide de se confesser à son amie Félicia, avec l'espoir secret que celle-ci se tue sous le coup de l'émotion...
Si elle n'était pas capable d'assassiner une amie, elle n'était pas contre le fait de coucher avec elle.
2007 : arrêtée dans la rue pour racolage, la jeune femme se rend au poste de police. Dans l'espoir de coincer son père, les flics interrogent son entourage. C'est ainsi que ses plus proches amis commencent à faire un rapport quotidien à la police...


Dernière édition par le Sam 26 Mai - 15:35, édité 1 fois
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La Berislav
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MessageSujet: Re: [BG] La Berislav   [BG] La Berislav Icon_minitimeSam 26 Mai - 15:29

3 - Récit d'une nuit, février.




Son sourire - un diamant - légère fissure sur son visage d'ivoire, ruisselait d'une pluie de scintillements sous ses lèvres tachées de rouges. Rouge flamme. Rouge sang. Et un rouge brique si fade qu'elle en aurait perdu tout plaisir à ce meurtre, ne serait-ce le cadavre qui l'attendait.
Portant une main maculée de sang à sa bouche, l'essuyant d'un geste négligeant - traduisant une certaine impatience de sa part, ainsi qu’un désir toujours croissant plutôt honteux -, la silhouette sombre se leva, laissant le corps pantelant à ses pieds.
Mort.
Ou presque.
Les environs étaient déserts, pas un chat, pas un rat en cette heure des moins matinales. Une horloge, maigrement reliée au mur par une série de fils de cuivre en loques, affichait 23 heures passées derrière une vitrail ternie et brumeuse. Les bâtiments délabrés, les HLM, les immenses buildings aux façades décrépites et aux jardins abandonnés à la maigre nature qui subsistait en friche, affichaient volets et stores baissés devant l‘événement. Nul ne se serait risqué à descendre. Encore moins à appeler la police.
Comme prévu, la nuit s’annonçait belle.
Comme toujours, la nuit s’annonçait belle.
La jeune femme éclata d'un rire sadique, regrettant un instant de ne pas être un homme pour pouvoir lancer à la nuit une longue bordée de jurons aux significations aussi variées qu'exotiques.
Mais elle était une femme, et même dans son état de délabrement mental et physique actuel après une chasse des plus torrides dans la brousse urbaine, elle devait en assurer le rôle... Une femme n’était pas vulgaire. Pas selon la définition qui l’avait bercée durant toute son enfance et sa préadolescence (la même que celle qui l’avait envoyé finir son adolescence dans quelques bars tordus et douteux de L.A, en tant que cliente assidue et quasi-catin du georgous, connue pour sa passion de la vodka Absolut…).

*Être une femme ! Putain de corps !! C'est le genre de choses qui vous donne envie de saisir un cutter pour découper tous vos attributs féminins...*

Ricanant avec un visage sombre traduisant d’une manière explicite les pulsions meurtrières qui l’habitaient, la jeune fille continua son raisonnement.

*« Être une femme »…Comme si j’en étais encore une. Quelle grosses déception cela va faire pour tout ces connards qui n’ont pas encore eu l’occasion de me demander connement « combien ? » pour la simple raison que je passe ma vie dans un trou à boire de la vodka…*



-ALLEZ VOUS PENDRE SALES TORDUES ! Jubila t-elle sous la nuit noire qui l‘enveloppait.

La jeune femme regarda l’homme, le cadavre étendu à ses pieds, le tâtant des yeux. Quelle partie serait la plus douce, la plus rugueuse sous sa main ? Comment réagirait son corps de défunt sous ses lèvres ?
A quoi allait-elle jouer avec lui ?


Rolland a écrit:

Rapport n°1
5 janvier 2007

Je pense que l'on pourrait dire que je suis l'un de ses "amis". L'une de ces personnes dont elle garde le nom et l'adresse dans un coin de l'esprit après une soirée bien arrosée, pour ne le ressortir que quelques mois plus tard, poussée par l'ennui, ou Dieu sait quelle autre pulsion. Elle ouvre ce calepin, un carnet d'adresses qu'elle garde constamment sur elle, le parcours de son doigt fraîchement manucuré (son succès est principalement du à son entretient. Principalement, notez bien…), et choisis un numéro sur l'air de l'une de ces comptines aux résonances étranges, qu'elle prêtant avoir ramené de son pays.
J'ai passé une soirée avec elle.
La nuit qui a suivi également, elle est ce genre de femme.
Et j'en sais largement assez pour pouvoir croire que ces paroles sont peut être tout simplement les complaintes à une déesse lune quelconque pour lui apporter la fertilité.
Elle est ce genre de femme également.

Je ne prétends pas être quelqu’un de bien, mais je suis honnête. Je me lève le matin, m'habille en silence pour ne pas réveiller ma femme, et pars travailler. Tous les jours, sauf le dimanche, où je vais à la messe. Cette fille est le seul écart que j’ai jamais fait.
Elle m’a littéralement captivé lorsque je suis tombé sur une fête arrosée en rentrant chez moi. Et j’ai voulu la revoir, en accord avec mes sentiments.
Comme dit, je suis quelque un d’honnête.
Elle semble plutôt partisante des plans capables de ruiner la vie d’un homme.

Et puis, durant la nuit. Elle n'a pris aucun plaisir à le faire avec moi, alors que je peux prétendre à un minimum de capacités de ce côté là. Elle s'est contentée de me regarder sans bouger, comme si chacun de mes mouvements la dégoûtaient.
A la fin, elle m'a avoué qu'elle aurait préféré me savoir mort.

Mais je ne crois pas qu'elle ait dit ça dans le sens où un être normal l'aurait entendu. A voir son expression à ce moment là, et le voile du désir qui passait dans ses yeux, je crois que c'était une confession.
Cette jeune fille incroyablement belle m'annonçait qu'elle aurait préféré couché avec un cadavre.

- selon Rolland -


Coups de fouets ? Menottes ? Mutilations ?
La jeune fille esquissa une moue boudeuse, songeant avec une perversité absolue à la rivière de sang qui aurait résulté de l'opération. Avec un sourire à peine dissimulé, elle marmonna une vague excuse en direction du corps inerte à ses pieds, essayant avec beaucoup de difficultés de ne pas le piétiner sans remords - n'était-elle pas une femme après tout ? -
Une femme se devait de retenir ses pulsions...
La Berislav repoussa avec une impatience évidente la mèche de cheveux qui l'aveuglait, avant de ne se laisser tomber par terre avec un soupire, laissant s'étirer aux loin ses jambes blanches et meurtries.
Elle ferma les yeux, s'épargnant une nouvelle apparition de ce monde à peine humain, tandis que l'envie de se jeter sur sa victime la submergeait. Était-ce le bras de cet homme cadavérique, qui lui touchait la hanche, en invitation insidieuse à un baiser, ou même plus...?
Quelle douce musique qu’un amour impossible entre mi-vivant et mort...

-T'es crevé ! lâcha t - elle d'une voix sans appel, un sourire aux lèvres.

Portant sa main dont elle devinait la blancheur à sa poche, elle songea qu'il était fort peu pratique d'avoir des veines aussi saillantes aux poignets (elles se coinçaient dans les boutons).
La Berislav attrapa un paquet de cigarette russes, jouant du bâtonnet entre ses doigts aux ongles déchirés. Laissant un dernier nuage de cendre s'échapper dans sa paume, la jeune femme rouvrit ses yeux, serrant les dents.
elle jeta son mégot au loin, se félicitant intérieurement d'être enfin un participant actif au délabrement de cette ville, en bonne citoyenne qu'elle était. Elle tourna son regard vers l'homme à terre.
Mort.
Toujours.
(Et définitivement plus sexy que de son vivant.)

*Et il y a très peu de chances à mon avis qu'il se relève pour partager une vodka...* songea t - elle avec ironie.

Laissant le bâtonnet narcotique se consumer à ses côtés, dégageant un parfum âcre qui couvrait à peine la puanteur ambiante (contrairement aux autres parfums d’intérieurs qui absorbent les odeurs, la cigarette ne fait que les masquer ^^), la jeune femme s’empara de l’une de ces bouteilles qu’elle emportait toujours avec elle, en cas de crise. Une bouteille à l’emballage simpliste, et au contenu translucide. Ce n’est rien, c’est inutile, et pourtant, cet élixir couvre absolument tous les plaisirs des gens presque humains comme elle.
Une bouteille de vodka Absolut.

-Absolut in love ! S’égosilla la jeune femme, avant de ne déboucher la bouteille, et de n’en téter avidement le contenu.

Lorsque la Berislav avala les dernières gouttes de la bouteille, la cigarette n’était qu’à moitié consumée.
La nuit s’annonçait belle, étreinte d’un intemporel plaisir.



Félicia a écrit:

Rapport n°1
5 janvier 2007


Nous travaillions toutes les deux dans la même boite, et nous étions presque des amies. On s'entendait bien, et on se partageait les clients en s'encourageant l'une l'autre. J'étais un peu jalouse je dois dire, c'était la préférée, la chérie, mais comment lui en vouloir ? Une fille fraîchement débarquée qui n'avait d'autre solution que de se prostituer dans un pareille endroit.
Cette fille avait les mensurations parfaites, mais un caractère de cochon et une furieuse tendance à la boisson. Tout le monde l'appréciait, on avait pitié d'elle et on l'hébergeait à tour de rôle pour s'assurer qu'elle ne tomberait pas sur un dealer ou une autre personne du genre.
Nous souhaitions lui donner un peu de chaleur et d'amour dans un trou comme celui-ci, à cette petite que nous pensions tellement influençable.
Nous ne réalisions même pas à quel point on se trompait, et aujourd’hui je le dis, ce fut pitoyable de notre part. Cette garce a du vraiment bien s'amuser...
Elle aurait du crever dans sa Russie natale. D'ailleurs c'est ce que j'ai toujours pensé des immigrés.
Ce qui me tue, c'est de voir que Georges n'a toujours pas compris. Cette fille est folle, il l'idéalise, il est trop gentil. Mais il est hors de question que je laisse cette tarée pourrir mon patron avec ses idées tordues !!!

D'ailleurs sa mère partage mon avis. Je l'ai contacté, il y a de cela quelques temps. Sa réponse m'a laissée sans voix :

"Cette jeune femme possédait tous les talents. Une véritable femme.
C'était ma fille, avant qu'elle n'aille de son plein grès dans les rues américaines survivre de dieu sait quoi au nom d'un désir impie.
C'était ma fille.
Aujourd'hui je la renie."

C’est exactement ce qu’elle a dit.
Sa propre mère.
Moi, aujourd'hui je la comprends.


- Selon Félicia -
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MessageSujet: Re: [BG] La Berislav   [BG] La Berislav Icon_minitimeSam 26 Mai - 15:30

-T’as du feu ? Grogna La Berislav entre ses dents, la clope au bec, tentant de rallumer les braises à grand renfort d’un souffle accompagnés de postillons.

Voracement, la jeune femme fouilla la veste de cuir enroulée lascivement autours du corps masculin. A défaut d’y trouver du feu, la russe y récupéra une liasse de billet pour le moins impressionnante.
Juste au moment où elle était à cours d'argent.
Sans une once de culpabilité (son talent aurait fini par lui offrir le fric désiré) la jeune fille s’en empara pour les glisser dans ses bottes. Moins glamour qu’un décolleté, il y a par contre moins de chances qu’une male obsédé vienne y enfouir son visage.
La cachette idéale.

Se prenant d'un sympathie passagère pour sa presque première victime, la jeune femme se laissa couler aux côtés du corps gisant à même le macadam, retirant amoureusement un à un les cailloux qui lui rentraient dans la peau, chassant les mouches qui s'agglutinaient déjà sur la plaie.
Jurant contre le sang qui avait taché son pantalon, la jeune fille se résigna, plongeant sa main dans la flaque rougeâtre qui s'agrandissait au pied du cadavre.
Elle traça les contours de sa silhouette sur le sol, avant de ne lui débiter son speech avec un sourire.

-Le macchabée, je t'aime. Je t'aime d'un amour si fort que tu en as crevé... Ce sang qui coule autours de toi, c'est la preuve de mon amour. Tu es mon premier amour. Ou presque...

La jeune femme, achevant de contourner le corps dudit premier amour, porta son doigt à ses lèvres, le débarrassant de toute trace de sang avec une attention et un acharnement douteux. Impie.
La jeune femme sourit, le regard vide, vague, avant de ne se convulser de plaisir.
Ou étaient les sanglots à présent ? Une femme se devait-elle pas d’être attendrie, quelle que fut la situation ? L’un de ces nombreux préceptes que lui avaient enseignée une vie de travaille et d’amour.
L’un de ces nombreux préceptes pour lesquelles elle se vengerait en aimant toujours plus fort ceux qui ne la blesseraient jamais : les cadavres…
Et c’était le signe, que, enfin, après des années à ruminer sa rancœur, elle allait récolter une compensation, pour sa vie, pour ces hommes qui l’avaient traversée.
Un « jurement » comme elle l’avait elle-même qualifié durant l’une de ces périodes où elle était ivre en permanence, buvant comme un trou pour oublier son passé.
Un jurement à la vie à la mort. Plutôt à la mort, dans le cas présent...

[color=brown-Tu es le presque premier d'une longue série, car, vois-tu, je suis La pire pétasse qui ait jamais existé.[/color]




Georges a écrit:
Rapport n°1
5 janvier 2007

Je suis le patron de sa boite, celui qui l'a trouvé seule dans la rue et l'a ramené pour en faire une fille bien. Il semblerait malheureusement qu'elle se soit liée d'amitié avec moi, et n'ait eu d'autre choix que de vivre dans mon milieu pour garder contact. Un monde de prostitution, malheureusement. Je lui ais trouvé un toit, et je lui ais donné un boulot.
il me semble même qu'elle s'entend bien avec Félicia, une autre fille du club.
Tout ce que je sais sur elle, c'est que quand elle répond au téléphone pour un boulot, elle n'a pas l'air dans son assiette. Sa voix empeste l'alcool à l'autre bout du fil.
Je suppose que c'est ma faute. Je compte bien y remédier, je lui offrirait une vie où elle pourra être heureuse.

Elle est comme ma fille.
Et je m’engage à être ce père qu’elle n’a jamais eu.

- Georges -



La jeune femme éclata d’un large rire sardonique, levant la tête au ciel, laissant son exclamation extatique atteindre la blancheur tacheté de la lune avant de ne se pencher sur le corps et de ne l’embrasser fougueusement, jubilant, s’attardant sur chacune des courbes parfaites de l’anatomie du jeune homme, les caressant avec embrassement, plus avide de caresse qu’honteuse de ses agissements.

*Le plus grand plaisir de la vie réside à mordiller les lèvres encore pleine de sang et toutes
gonflées par la mort d’un corps inerte fraîchement abattu…*


La jeune femme sourit, avant de ne lécher le coup ensanglanté de sa victime, lui décernant un clin d’œil coquin, oubliant fugitivement que l’homme était raide mort depuis quelques heures déjà.

-J’espère que les marques sur ton corps ne prendront pas trop de temps à partir... Ta femme se douterait de quelque chose. j'avoue m'être laissée quelque peu emporter.

La femme rit à nouveau, et s’éloigna par la petite rue en murmurant une dernière fois :

-Quel dommage que je ne puisse pas t’ajouter à ma collection... Mon presque premier…

Presque. Tandis que les poubelles jonchées d’ordure autours d’elle semblaient lui crier que sa vie était parmi elles, la jeune femme saisit son sac en soupirant, portant à son pantalon siglé un regard désolé.
N’était-ce pas cette attirance pour les marques qui l’avait attiré vers cette ère de décadence ? Elle était une gosse de riche, et c’était pour la vie, élevée dans un cocon, bercée par un comptine de marques de luxe qui était restée ancrée dans sa tête.
Alors que toute son enfance avait été marquée par l’absence de son père, parrain russe, elle avait finit par rejoindre les rues sombres de L.A, toujours entretenue par ses parents, quelques conneries et petits amis à son actif en plus…
Une vie de merde, de cave en cave, dont elle ne pouvait plus se passer. Qu’avait-elle d’autre ? Une passion impie, un secret, un désir, qui se devait de ne jamais être révélé…
Mais commençait enfin une suite de délicieux interdits.

La jeune femme sourit, ouvrit une bouteille de vodka à la santé de cette ère d’amour qui s’annonçait, songeant à la soirée qui venait de s’écouler. Commencement banal, coups de fils consécutifs de ses amants qu’elle n’aimait pas, incapables de lui donner le plaisir qu’elle voulait, drogue, cigarette, alcool.


Elle sourit. Elle ne se permettait une telle folie qu'une soirée par mois, mais en ressortait en pleine extase. Cette pratique, ce vice, c'était la voix de son bonheur, peu importe ce qu'en disait son entourage (par ailleurs composé de boulets).
Une folie répondant au doux nom de nécrophilie...



{4 - A suivre}
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