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| | Lancea Sanctum | |
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Derek Manners Bétail
Nombre de messages : 140 Age : 37 Age : 26 ans Concept : Avocat Faction : Mortel Date d'inscription : 15/10/2006
Fiche Perso Clan/Auspice: Elodothe Communauté: Maitre du Fer
| Sujet: Lancea Sanctum Mer 7 Fév - 20:18 | |
| LANCEA SANCTUM
La Lancea Sanctum est une ligue de Vampire : Le Requiem. Une ligue est un groupe de vampires non liés par le sang mais partageant une même conviction ou une même philosophie. En l'occurrence, il s'agit ici de la puissante Lancea Sanctum : un groupe religieux dérivé des croyances monothéistes occidentales et moyen-orientales, et plus particulièrement du catholicisme. Aussi appelé Second État, elle est, après l’Invictus, la plus étendue et puissante des ligues à travers le Monde, bien que l’ère moderne s’accorde mal avec ses principes, et qu’elle perde nombre de ses territoires et disciples au profit d’autre ligues plus adaptés à notre époque (comme le Mouvement Cartien) ou exotique (Ordo Dracul, Cercle de la Sorcière…)
Présentation " Une ligue fondée sur des préceptes d'un autre âge, bien éloignés des fondements de la société humaine. Cela pourrait être risible, et cela l'a été au cours du siècle dernier. Même certains vampires ont cru que la Science allait balayer la Foi. Pourtant la Lancea est toujours présente, son discours est plus actuel que jamais... car peut-être y a-t-il du vrai finalement, car peut-être les signes sont là pour celles et ceux qui peuvent les deviner, bien au-delà de la perception humaine. Peut-être suffit-il d'y croire un peu pour qu'alors tout devienne évidence. Peut-être que tout serait vrai..." Joseph Lévi, Érudit de l’Invictus, Paris, 1976.
Philosophie « Le premier canon des Sanctifiés définit tous les vampires comme des monstres envoyés par Dieu sur Terre afin d'en faire un lieu suffisamment sordide pour pousser l'homme à chercher foi et repentir. Le devoir de chaque disciple est donc de rentre hommage au Créateur en endossant pleinement - et sans remords - son rôle de damné. » extrait du Catéchisme Écarlate.
Histoire Selon la légende de la Lancea Sanctum, le fondateur de leur ligue serait le Centurion Romain Longinus qui perça le flanc du Christ avec une lance lors de la Crucifixion. Selon la légende, quelques gouttes de sang du Christ serait rentré dans la bouche de Longinus. Le sang du Christ aurait damné le centurion romain,qui est devenu un Vampire. Lors de son Requiem, il aurait vu Dieu qui lui a demandé d'écrire un testament pour les Vampires. Il écrivit le Testament de Longinus, un ensemble de précepte et de rituel pour la vie des croyants. Il aurait ensuite disparut en cours du 1er millénaire laissant à un Vampire du nom de Monachus le soin de diriger les fidèles. Malheureusement celui-ci fut assassiné par une secte de Vampires sataniques en une funeste nuit d’août en 947, ce qui marqua la fin de la Ligue en tant qu’unité indivisible, et permis la naissance de variantes appelés « Credo » par tradition. Certains sont considérés comme hérétiques par le courant principal de la Ligue (le Credo dit Monacal), tandis que d’autres sont tolérés mais non encouragés.
Rites Apostolica Quel que sois le Credo auquel le Beni appartient, les Rites suivants sont censés être appliqués (sous une forme ou une autre) par tous, sous peine d’être taxé d’hérésie par les autres membres de la Lancea Sanctum :
- Le Rite de Réception : Courte cérémonie dans laquelle le prêtre invoque Dieu ou Longinus pour le remercier d’accueillir un nouveau fidèle parmi la Ligue. Le nouveau membre y répond de la même manière, remerciant ses frères de lui avoir « ouvert les yeux » sur la Nature de la Malédiction. - Le Gran Ballo : le « Grand Bal », événement majeur pour la ligue, est effectué généralement le 10 Novembre et permet la rencontre de tous les Bénis d’une région quel que sois leur Credo ou leurs opinions, sans risque d’agression. On s’y amuse et on relâche ses tensions, et des pièces de théâtres représentants des scènes du Testament sont effectués par des volontaires. Le lieu du Grand Bal est généralement déclaré Elyseum pour la nuit, et les hauts dignitaires de la Ville, comme le Prince, peuvent y assister. - Quadragenesia : Les « 40 jours » impose une période de réflexion et de jeûne au Bénis. Elle correspond aux 40 nuits suivant la Malédiction de Longinus, durant laquelle le Noir Prophète souffrit de la faim et de folie, incapable de savoir comment se nourrir ni ce qu’il était devenu. Du 1er Janvier au 9 Février, le pratiquant ne doit se nourrir d’aucun mortel. Comme seul les plus anciens et puissants Vampires peuvent le supporter, les jeunes ne le font que durant la dernière semaine, du 3 au 9, pour éviter des torpeurs et des frénésies dangereuse pour la Mascarade. - Longinus Epularum : le « Festin de Longinus » correspond au massacre commis par le Noir Prophète, suivant la Quadregenesia, le 10 Février. Chaque Vampire se doit d’exalter sa nature prédatrice et de chasser toute la nuit le plus de proie possible; vidant sa vitae et chassant pour la reconstituer, jusqu’au lever du Soleil. - Croisade : Appelé Djihad dans le Credo Iblique, elle consiste à obliger tous les Vampires Bénis d’une région à pourchasser et tuer une personne, ou un groupe particulier (comme un Credo hérétique…). Semblable à une chasse au Sang, hormis qu’elle ne concerne que les Bénis, que seul un Évêque/Imam/Rabbin peut l’invoquer et que le Prince peut s’y opposer et l’annuler. - La Prière du Chasseur : C’est une sorte de formule de bonne fortune, effectué avant d’aller se nourrir, demandant à Dieu de bénir sa chasse. Très populaire, certains membres de l’Invictus, de Cariens et d’indépendant la pratique aussi. - Exorcisme : Ce rituel à pour but d’arracher aux Vampires trop sensible leurs vestiges d’Humanité. Après des heures de rituels fatigants, le Vampire « exorcisé » doit tuer un mortel ou le blesser, pour qu’il assume son rôle de prédateur. - Le Panégyrique : Comme pour chez les mortels, il s’agit de rendre hommage à un Vampire décédé à travers un discours. C’est une cérémonie très intime, limité à la coterie et au camarade proche. Elle rappelle que seul Dieu est véritablement Éternel, et que chaque vampire peut lui aussi rendre des comptes au Créateur, comme les mortels, et donc qu’il doit respecter ses serments envers Longinus et la Ligue.
Credo Il existe de nombreuses divisions au sein de la Lancea Sanctum sur le plan Théologique, ce qui donna naissance à plusieurs variantes du Credo Monacal, suivis par la majorité de la Secte et considéré comme le plus ancien. Voici une présentation brève des principaux Credo existants actuellement. A noter que je les donne par ordre chronologique et non par ordre d’influence ou de nombre d’adeptes :
Credo dit Monacal Je crois en Dieu, le Père Tout-puissant, Créateur du Ciel et de la Terre. Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique, qui fut conçus par le pouvoir du Saint-Esprit, et né de la Vierge Marie pour racheter l’homme du péché par sa mort et sa résurrection. Je crois que Longinus, en perçant le côté du Sauveur alors qu’il était En croix, révela la Divinité du Christ en accomplissant les prophéties [de l’Ancien Testament] et que Longinus fut Damné pour son blasphème bien que sa Damnation fit partie intégrante du Saint projet de Dieu. Je crois que les Damnés sont les agents de la Volonté Divine, choisis pour recevoir l’Étreinte afin d’éprouver les fidèles et révéler la part de divinité en chacun d’eux. Je crois que mes péchés me condamnent à l’Enfer mais que, par ma Damnation, je pourrai trouver ma place dans le saint projet de Dieu.
Origine Il est en préambule du Catéchisme Écarlate, écrit par le Monachus après la disparition de Longinus, et est donc considéré comme le plus juste car il est le plus ancien et est écrit de la main du Monachus, considéré comme l’Apôtre Noir favoris du Sombre Prophète. Il est considéré comme le plus conservateur et « désuet » de tous.
Adeptes et Dogme Plus de la moitié des Vampires de la Lancea respecte ce Credo, qui fut longtemps le seul existant, et qui impose une stricte hiérarchie au sein de ses fidèles, et d nombreux rites mineurs. Les paroisses qui le suivent s’inspirent du modèle Catholique romain, et on retrouve donc des prêtres, diacres, évêques… Il doit être récité une fois, en début de cérémonie, et une fois à la fin, si possible en Latin. Il est interdit de se nourrir de chrétiens confirmés, de membres du Clergé, dans un lieu saint comme une église, et il faut respecter les 7 sacrements catholiques, comme le baptême ou la confirmation, ainsi que la confession. Cependant des femmes peuvent devenir prêtres ou évêques, et il n’y a aucun tabou sur la sexualité, hormis qu’il est interdit pour un prêtre d’avoir une relation amoureuse avec un autre Damné.
Régions Majoritaire en Europe occidentale, Amérique du Sud, en Afrique du Nord et en Asie. Il est très présent en Amérique du Nord mais perd du terrain face au Credo de Westminster et de Tollison. Enfin il est peu présent au Moyen Orient, hormis à Jérusalem, derrière les Credo Damnitique et Iblique.
Rites - Messe de Minuit : Semblable à une messe catholique normale, elle doit être pratiqué chaque nuit par le prêtre et l’adepte doit y assister au moins une fois par semaine sous peine de représailles. On y boit du sang humain lors de l’Eucharistie et on écoute les sermons du prêtre, ainsi que des passages du Testament. - Confessions : Seul Credo à instituer la Confession comme obligatoire, elle permet au Vampire de soulager sa conscience devant un prêtre ou un évêque. -Ordination : Tout comme le Sacrement Catholique, l’Ordination est la possibilité pour un adepte de devenir Oint : prêtre, puis évêque, archevêque, voir Cardinal pour les plus influents d’entre eux.
Credo dit Iblique Je crois en Dieu, le Miséricordieux, Créateur du Ciel et de la Terre, Seigneur du Bien et du Mal, et que Mahomet est son prophète Je crois à la crucifixion du prophète Jésus, né de la Vierge Marie, précurseur de Mahomet, loué sois son nom, qui accomplis le rôle que Allah lui à dévoué. Je crois que Longinus, en perçant le côté du Saint Prophète alors qu’il était En croix, fit acte de soumission à Allah, bien qu’il fut maudit par ses pêchés à la Malédiction. Je crois que les Damnés sont les agents de la Volonté Divine, choisis pour recevoir l’Étreinte afin d’éprouver les fidèles et révéler la part de divinité en chacun d’eux. Je crois que mes péchés me condamnent à l’Enfer mais que, par ma Damnation et ma soumission à Allah et au Prophète, je pourrai trouver ma place dans le saint projet de Dieu.
Origine Il fut établi en 1420, durant la Reconquista espagnole, et est le pilier d’une secte connue sous le nom de Bhaita Shaitan, qui cherche à concilier la Lancea Sanctum avec la Théologie musulmane. On peut constater qu’il garde la forme du Credo Monacal, mais qu’il fait de Jésus un « saint prophète », précurseur de Mahomet. Au XIXeme siècle, ses rivaux chrétiens l’acceptèrent comme un Dogme reconnu (et non comme une hérésie) et fut accepté par les adeptes du Credo Monacal.
Adeptes et Dogme Chaque Bhaita Shaitan doit suivre une interprétation inversée des Cinq Piliers de l’Islam, qui affirme que Allah à envoyé les Vampires pour tester la foi des vrais croyants. Selon eux Jésus était suffisamment saint pour transmettre la Malédiction d’Allah au Vampires, permettant à Mahomet de ne pas être salis par cette tache. Longinus est aussi vu comme un précurseur de Mahomet, qui devait préparer les Vampires à sa venue, se soumettant comme les autres musulmans à ses paroles. Les prêtres sont appelés imams, et il est mal vu de donner l’Étreinte aux femmes.
Régions La majorité des Bhaita Shaitan se trouve au Moyen ou au Proche Orient, mais le Dogme commence lentement à s’étendre en Amérique et en Europe. Après le Credo de Westminster et Monacal, il est considéré comme le plus répandu.
Rites - Le Hadj : Chaque Banu Shaitan doit effectuer un pèlerinage une fois par siècle vers un des lieux saints de la Secte. Les plus connus sont : la tombe du Christ et la Mosquée d’Omar à Jérusalem, ainsi que la Kaiba à la Mecque. - Le Salat : Le disciple doit prier cinq fois par nuit en direction de la Mecque, car même les Damnés doivent montrer leur soumission à Dieu. - Le Sawn : Le disciple doit, durant la période du Ramadan, se nourrir sur un seul type de calice (blanc, homosexuels, femmes…), défini par le Vampire, hormis si l’imam l’impose. Plus le type de calice est dur à trouver, plus le Vampire peut s’attendre à satisfaire Allah, car il montre ses efforts envers Lui. - Le Coran : Contrairement à la Bible, le Coran est destiné, par Dieu, à toutes les créatures y compris les Damnés. Il est donc nécessaire de l’étudier le plus possible. | |
| | | Derek Manners Bétail
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| Sujet: Re: Lancea Sanctum Mer 7 Fév - 20:18 | |
| Credo dit de Westminster Je crois en Dieu, le Père Tout-puissant, Créateur du Ciel et de la Terre. Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique, qui fut conçus par le pouvoir du Saint-Esprit, pour racheter l’homme du péché par sa mort et sa résurrection. Je crois que Longinus, en perçant le côté du Sauveur alors qu’il était En croix, révela la Divinité du Christ en accomplissant les prophéties [de l’Ancien Testament] et que Longinus fut Damné pour son blasphème bien que sa Damnation fit partie intégrante du Saint projet de Dieu. Je crois que les Damnés sont les agents de la Volonté Divine, choisis pour recevoir l’Étreinte afin d’éprouver les fidèles et révéler la part de divinité en chacun d’eux. Je crois que mes péchés me condamnent à l’Enfer mais que, par ma Damnation, je pourrai trouver ma place dans le saint projet de Dieu.
Origine Il fut rédigé au XVIIIeme siècle par un vampire anglais du nom de Charles Emerson en réponse à la Reforme Protestante. Anglican de son vivant, Emerson accepta pleinement le Catéchisme Écarlate mais refusa les rites trop cérémonielles du Credo Monacal, ainsi que sa hiérarchie trop stricte et inutile. Il considère que la Foi seule en Longinus est la clef de voûte de la Ligue, et non les rituels pompeux du Credo monacal, et que les Bénis devrait rester conseiller des Princes et non devenir Prince eux même, car cela interférait avec la mission des révérends et la Parole de Longinus.
Adeptes Après le Credo Monacal, il est le plus répandu et populaire des Credo, surtout parmi les autres Ligues comme les Cartiens et les Indépendants. Emerson à gardé les 7 Rites Apostolique majeurs mais prétend qu’ils doivent être accomplis dans une grande austérité et discrétion. Les prêtres ont le droit d’avoir des relations amoureuses avec d’autres vampires, le rang de Cardinal ou d’Archevêque n’existe plus, et les prêtres sont appelés révérend ou vicaires. Les cérémonies religieuses ne dure jamais plus d’une heure. Ceci fait que cette forme de Lancea Sanctum peut être pratiqué par des Vampires membre d’autres Ligues (hormis le Cercle évidemment) en complément de leur propres croyances sectaire. Ce rapprochement entre le Credo de Westminster et les autres ligues inquiètent les autres Bénis qui ont peur de voir le groupe devenir apostat. Pour ses détracteurs, ce Credo fait office d’un « vampirisme en self service » mal vu, ignorant du respect envers Longinus en dénigrant des rituels provenant du Monachus lui-même.
Régions Très populaire en Grande Bretagne, ou ce Credo à pratiquement fusionné avec l’Invictus local, ainsi que dans l’Est des États-Unis, et dans le Nord de l’Europe.
Rites Identique à ceux du Credo Monacal, mais débarrassé d’éléments superficiels. Le Gran Ballo perd son coté festif, et le Quadragenesia, tout comme le Festin de Longinus et la confession, ne sont obligatoire. Le Credo n’a encore jamais recourut à la Croisade pour l’instant. La Foi compte clairement avant les Rites pour ce Credo.
Credo dit de Tollison Je crois en Dieu, le Père Tout-puissant, Créateur du Ciel et de la Terre. Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique, qui fut conçus par le pouvoir du Saint-Esprit, et né de la Vierge Marie pour racheter l’homme du péché par sa mort et sa résurrection. Je crois que Longinus, en perçant le côté du Sauveur alors qu’il était En croix, révéla la Divinité du Christ en accomplissant les prophéties [de l’Ancien Testament] et que Longinus fut Damné pour son blasphème bien que sa Damnation fit partie intégrante du Saint projet de Dieu. Je crois que les Damnés sont les agents de la Volonté Divine, choisis pour recevoir l’Étreinte afin d’éprouver les fidèles et révéler la part de divinité en chacun d’eux. Je crois que mes péchés me condamnent à l’Enfer mais que, par ma Damnation et par la force du Saint Esprit, je pourrai trouver ma place dans le saint projet de Dieu.
Origine Phénomène exclusivement américain, aussi appelé « Mouvement du Dimanche Blanc », il fut établi par Virgil Junior Tollison en 1920, qui rejetait la latitude de Westminster et le ritualisme étouffant du Credo Monacal. En 1970, ce Mouvement radical se répandit dans tous le sud des États-Unis et du Midwest.
Adeptes et Dogme Rejetant le ritualisme des Monacaux et la vénalité de Westminster, Tollison se considère habité par l’Esprit Saint, et que chaque Bénis peut fonder « sa » version de la Lancea (la sienne étant la meilleur…) S’inspirant du Pentecôtisme, Tollison considère que la Sagesse Divine peut être trouvé en dehors du Testament de Longinus, et que Dieu avait envoyé l’ange Vahistael pour guider Longinus, comme l’Esprit Saint sur les Apôtres du Christ. C’est donc cet Ange et, non Longinus, qui est le vrai réceptacle de l’Esprit Saint, et il est donc possible que Dieu envoie à ses fidèles d’autres messagers (dont lui). Le Testament de Longinus est donc abordé selon l’interprétation raciste et xénophobe de Tollison. Ainsi la chasse doit se faire en groupe, et il est interdit de se nourrir du sexe opposé, d’enfants, de mortels mariés, ou de drogués, et ne possède que deux rites majeurs, excluant tous ceux des autres Credo.
Régions Majoritaire dans le Midwest et l’Amérique du Sud. Bien que le Credo ne dise rien contre les femmes, les homosexuels et les minorités raciales de nombreux membres de ces catégories sont mal à l’aise entouré d’hommes blancs hétérosexuels conservateurs.
Rites Hormis les Exotheistes, ce Credo est le seul rejetant les Rites Apostolica qui n’est pas qualifies d’hérétique, bien que dans certains Domaines Bénis, les plus conservateurs juge ce Credo hérétique et dangereux. - La Danse du Feu : Les célébrants danse autour d’un brasier pour célébrer leur nature prédatrice, et se plonge dans la frénésie en se rapprochant du Feu pour démontrer que Dieu les préservera de tous. - Le Rite du Serpent : Il consiste à se nourrir d’un mortel empoisonné par un serpent (animal sacré et prophétique), ce qui provoque des visions sur le Vampire. Credo dit Exotheiste Je crois en Dieu, le Grand Horloger et Esprit sublimant l’Univers. Je crois que Longinus, en perçant le côté du Sauveur nommé Jésus-Christ alors qu’il était En croix, révéla la Divinité du Christ en accomplissant les prophéties [de l’Ancien Testament] et que Longinus fut Damné pour son blasphème bien que sa Damnation fit partie intégrante du Saint projet du Créateur. Je crois que les Damnés sont les agents de la Volonté Divine, choisis pour recevoir l’Étreinte afin d’éprouver les fidèles et révéler la part de divinité en chacun d’eux. Je crois que mes péchés me condamnent à l’Enfer mais que, par ma Damnation et ma réflexion personnelle, je pourrai trouver ma place dans le saint projet de Dieu.
Origine Le « Manifeste Exotheiste » fut rédigé à Paris en 1924 par un Vampire utilisant le pseudonyme de « Maladeus », et qui considère que les vampires font fausse route en respectant les interdits religieux. Le Testament ne doit pas être vu comme un livre religieux figé mais comme un traité de philosophie, et que son utilisation à des fins religieuses rabaisse le prédateur suprême (le Vampire) au niveau de sa nourriture (l’Humanité superstitieuse).
Adeptes et Dogme Bien que nombre d’Exotheiste soit dévot, ils rejettent la façon dont le Testament de Longinus fut répandu et pratiqué à travers le Monde. Pour eux les Vampires doivent, s’ils veulent établir une religion basé sur les écrits du Monachus ou de Longinus, établir leurs propre rites et non imiter en une parodie macabre les rites catholiques /protestants /musulmans /juifs des mortels. C’est pourquoi chaque Exotheiste crée « ces rites » particuliers, très éloignés de ceux des autres Credo. Les plus originaux pensent que Longinus et le Vampirisme pourrait être d’origine extra-terrestre, ou en tout cas une autre race, devenu différente des mortels, qui se doit de suivre ses propres coutumes et rites. Nombre de Bénis conservateurs considère souvent les Exotheistes comme un Credo « fourre-tout » à la limite de l’hérésie. Les Cartien considère les Exotheistes comme l’aile religieuse de leur mouvement, et les philosophes de l’Ordo Dracul considère que, si Longinus à existé, seul ce Credo respecte pleinement son héritage, car il sait remettre en question les valeurs apprises hier, et interroger un texte plutôt que lui obéir
Régions Ce rare Credo est disséminé à travers les grandes villes de l’Occident, comme Los Angeles, Washington, Londres etc…
Rites Hormis Tollison, ce Credo est le seul rejetant les Rites Apostolica qui n’est pas qualifies d’hérétique, bien que dans certains Domaines Bénis, les plus conservateurs juge ce Credo hérétique et dangereux. - La Danse du Feu : Identique à celui de Tollison, hormis le fait que c’est pour eux plus une affirmation existentielle qu’un exercice religieux. Danser autour du feu c’est démontrer qu’ils ne craignent pas la Mort Ultime, et non que Dieu les protége. - Divers : Chaque groupe se permet d’inventer ses propres rites et lois, ce qui rend toutes classifications impossibles. | |
| | | Derek Manners Bétail
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| Sujet: Re: Lancea Sanctum Mer 7 Fév - 20:19 | |
| Hérésie Certains Credo différent tellement du Credo Monacal qu’ils sont considérés comme hérétiques et dangereux. La différence entre un Credo toléré et hérétique est souvent subtile et résulte de différents facteurs : politiques, événementiels, culturels… C’est-ce qui fait que le Credo Exotheiste est accepté dans certaines régions et interdit dans d’autres par exemple. Pourtant les deux Hérésies décrites ci après sont condamnés par la majorité des Credo car ils rejettent des dogmes centraux de la Lancea, et leur pratique peut conduire à la Mort Ultime de la main d’un Bénis fidèle, quel qu’en soit le Domaine, hormis de rarissime exceptions :
Hérésie Livienne : Cette hérésie est la plus répandu et la plus persistante de toutes les hérésies connus à ce jour et tire son nom de Livia, qui est présenté dans la Malédiction comme la prostituée romaine donnant naissance à Longinus. Ceux qui y adhère font remarquer que si Longinus ne souhaite pas révéler son véritable nom, il se permet de donner celui de sa mère et de lui accorder de nombreuses lignes. Les Liviens interprètent aussi certains passage du Testament qui indiquerait que la conception et la naissance de Longinus pouvait être contemporaine de celle de Jésus. Il serait donc approximativement le même jour, et serait « mort » pratiquement au même âge, ce qui ferait de Livie l’équivalent sombre de la Vierge Marie. De plus, bien que Livie n’était certainement pas vierge lors de sa conception, certains vers indiquent que l’enfant aurait pu ne pas avoir de père (pur figure de style pour le Credo monacal.). Donc le christianisme et la Lancea reposent sur l’existence simultanée de la Madone et de la Prostituée, chacune donnant naissance à un fils, qui se rencontrerait fatalement le jour de la Crucifixion, qui influença donc à la fois l’Humanité et les Damnés par la Volonté de Dieu. Livia mériterait don d’être adoré comme « la Mère des Vampires ».
Le problème est certains de ces adeptes font de Livie une entité supérieur à Longinus, en suggérant que Livie et Marie sont les aspect d’une même divinité archétypale, peut être la Lilith vénéré par les Acolytes du Cercle. Ces croyances sont beaucoup trop proche de celle du Cercle de la Sorcière pour être toléré. L’hérésie Livienne est donc une hérésie double : elle tente de concilier la « vraie foi » avec une « religion fausse ». Sans compter que ces adeptes enseignent parfois la Sorcellerie Thébaine aux Acolytes, et vice versa. Ceci provoque généralement la colère des deux Ligues, un des rares choses les poussant à s’unir pour détruire les hérétiques.
La Cavalerie Pourpre Dérivé du Credo Tollison en 1950, ces vampires racistes et radicaux considère que seule la race aryenne mérite l’Étreinte, qui n’est pas une malédiction pour l’individu, mais pour le « peuple des boues » qui doit subir les représailles de la « vraie race » une fois la nuit tombée. Le groupe porte ce nom en l’honneur des cavaliers de l’Apocalypse, qu’ils veulent voir arriver le plus vite possible. Ils ont 4 objectifs : - L’Apocalypse verra l’affrontement de la « Vraie Église Blanche de Longinus face au peuple des boues » qu’ils écraseront lors de la Guerre Sainte. - Les souffrances des victimes du Vampire doivent être maximal, car c’est pourquoi Dieu les a crée. L’anarchie doit donc être totale dans un domaine. - La Sorcellerie « papiste »Thébaine distrait les fidèles de la Sainte Mission. -Le Livre d’Eschaton ne décrit pas la Fin des Temps mais la fin des peuples inférieurs et la suprématie de la race blanche et vampirique, autour du Second Avènement du Christ.
Introduction au Testament
Le Testament est composé de 5 livres distincts. Les chapitres sont écrit soit par Longinus à la première ou à la troisième personne, soit dicté par Longinus au Monachus. D’autres encore n’indique pas leur auteur. Le livre complet est en réalité composé de segments de textes fragmentés, ce qui rend une lecture critique un peu décousu, et le texte parfois confus.
- La Malédiction de Longinus : De sa naissance à sa rencontre avec Vahistael devant la tombe de Jésus et explication de la nature de la Malédiction. Le texte insinue que les péchés de Longinus (les Sept Capitaux) l’ont conduit à la Damnation, bien que Dieu ait prévu sa Damnation depuis l‘Aube des Temps. Sa mère, une prostituée du nom de Livia, est citée à plusieurs reprises, ce qui provoquera le schisme théologique du nom de « Credo Livien », voyant en elle l’équivalent de Marie pour Jésus.
- Les Tourments de Longinus : Après l’Ange, Longinus essaie de parler aux autres Vampires mais échoue. Longinus réalise au début qu’il peut boire n’importe quel mortel, hormis celui des disciples du Christ. Au début de l’an 100, Longinus découvre qu’il peut boire celui de certains chrétiens, jugés alors comme impur. Le dernier chapitre raconte sa découverte d’un monastère corrompu. Partie sanglante et atroce, mais il rencontre le Monachus, qui ne le craint pas, et après des nuits de discussions, il « l’étreindra ». Part ensuite dans le Monde pour y créer des infants et les ramener dans l’Abbaye Noir.
- La Règle de Golgotha : Il contient les lois et les préceptes de la Société Vampirique. C’est le plus court des 5 Livres. Le Monachus s’en inspira pour rédiger son Catéchisme Écarlate, livre presque aussi respecté que le Testament lui-même.
- Le Sanguinaria : Deux ouvrages réunis en un ? Raconte le destin des premiers Apôtres Noirs qui devaient enseigner la philosophie aux autres Damnés. Échec, deux tué par la Camarilla, une morte par des barbares dirigé par une femme loups-garous. L’histoire est entrecoupée de paroles et de citations/proverbes attribués à Longinus ou au Monachus.
- Le Livre d’Eschaton : Prophéties réalisé par Longinus lui-même pour guider ses descendants et les préparer au Jugement de Dieu. Vers sibyllins confus. Les derniers chapitres suggèrent qu’un vampire qui accomplit le rôle que Dieu lui à dévolu et qui survit jusqu’à la Fin du Temps pourra recevoir le pardon de ses fautes. Les Vampires infidèles seront livres à l’Enfer subissant un sort « plus terrible encore que les pêcheurs mortelles, car par deux fois ils auront rejetés la parole du Seigneur, notre Dieu. » | |
| | | Derek Manners Bétail
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| Sujet: La Malediction de Longinus Mer 7 Fév - 20:19 | |
| Testament de Longinus
La Malédiction de Longinus
Je suis le Monstre Sacré de Dieu, Le buveur d’Humanité. Pendant longtemps, Je n’ai pus voir le rôle qu’il me fallait jouer, Parce que je le cherchais avec des yeux humains, Des yeux de mortel.
Aussi ais je couché sur la Vérité sur ces pages, Pour vous qui cherchez comme moi aussi j’ai cherché. Je ne suis pas quelque fauve impie Qui rôde sous la noire grandeur de la Sainteté. Je suis la Grandeur. Je suis le Béni.
Mais il fut une époque Celle qui vit le Fils de Dieu marcher à nos cotés Où je fus le pire des pêcheurs Un homme abject et impie Ignorant des lois de Dieu et des hommes. Pour me châtier le Seigneur m’infligea La Malédiction que je porte aujourd’hui.
Les pages qui suivent vous enseigneront la Vérité Caché aux yeux des simples mortels Mais qui doit être révélé aux Damnés Pour qu’il comprenne et glorifie Le saint nom du Seigneur Et accomplisse Sa Volonté.
A l’époque ou le Fils de l’Homme Posait pour la première son regard sur le Monde Une jeune femme apellé Livie accouchait Seule car elle était prostituée et n’avait donc Ni mari ni compagnon pour soulager ses douleurs Seule, elle mis au monde un fils Celui qui deviendrait Longinus Et porterait à jamais La Malédiction du Seigneur.
L’enfant grandit sans père Car il était un bâtard Fruit des relations luxurieuses de sa mère. Et tant d’hommes connurent Livie Que nul ne saurait Dire de qui était l’enfant. Cela pesa lourd sur son coeur Et le bâtard devint belliqueux Et bagarreur.
Alors qu’il n’était pas sortis de l’enfance Les autres gamins se moquaient de lui. Regardez ! Voyez l’enfant sans père ! Fils d’une catin et d’un porc Il pourrait tout aussi bien être Le rejeton du Démon !
Ces paroles emplissaient Le bâtard d’effroi et de colère Et il ne se passait pas un jour Sans qu’il ne passe sa haine Sur ceux qu’il rencontrait.
En grandissant s’ajouta A son caractère belliqueux La débauche de la chair Dont il s’adonnait avec Des prostitues et des veuves esseules.
Il se trouva même des compagnons de débauche Partageant ses pêchés Dans une maison de jeu et de catins Où le bâtard perdait Les maigres sous Que sa mère rapportait.
Quand Livie voulut Mettre un terme à cela Son fils la frappa La tira par les cheveux Et la traîna dans la rue Aux yeux de tous il déclara Voyez bien la Prostitué Semblable à une chienne Tout juste bonne à être monté Qui voudrait me faire la morale !
Disant cela il la rué de coups Et lui vola le peu d’argent qu’elle conservait Et nul n’osait intervenir Car tous craignait le caractère Méchant de cet homme.
Ainsi il dépensa L’argent qu’il avait dérobé En jeu et en alcool Puis il voulut Connaître la chaire d’une prostituée Mais il ne restait plus assez D’argent pour ce pêché.
Ivre et inspiré par Le Démon Celui qui deviendrait Longinus Rentra chez lui et vit Sa mère en compagnie d’un autre homme Il chassa l’intrus et frappa sa mère Lui réclament encore de l’argent Pour assouvir ses pêches de chair Avec les amies de sa mère.
Mais Livie, Que son fils avait condamné A la plus basse des pauvretés Ne pouvait plus rien donner A son fils indigne et violent.
Comprenant cela, son fils bâtard Se mit dans une grande colère Et il décida d’assouvir ses besoins Directement sur sa mère.
Celle-ci résista mais en vain Ruée de coups, elle du céder A l’acte infâme de son fils Qui la viola avec plaisir Puis qui s’endormit à ses cotés Une fois son acte consommé.
Laissant sa mère terrorisé Sécher son sang et ses larmes. Cette affaire fit grand bruit à l’époque Car le fils indigne ne s’en cachait pas. Il s’en vanta même auprès De ses compagnons de débauche Là où travaillaient nombre de femmes Comme sa mère.
Buvant le vin il déclara Mes amis, qui parmi vous A déjà pris son plaisir Avec une pute aussi avenante Que ma chère mère ?
Et le fils bâtard Continuait sa vie de pêcheur Car rien, disait ses voisins, N’était trop ignoble pour cet homme.
Ainsi quand son cousin Vint à sa rencontre Pour le réprimander Sur ce qu’avais subis sa mère Le bâtard se mit en colère Et ne voulant écouter ses paroles Il frappa le visage de son cousin.
Prit l’épée qu’il avait dérobée à un marchand Dans sa prime jeunesse Et abattit la lame sur la main droite Du fils de sa tante. Il dit alors devant tous : Ma chienne de mère N’a pas à être défendu Par une ordure comme toi !
Je t’ai pris la main Mais si je te revois Je te couperais l’autre Et je ferais subir à ta mère Ce que la mienne a subis !
Ses mots provoquèrent un grand effroi Dans le cœur de son cousin Et il s’enfuit, laissant sa main Aux pieds du criminel Courant dans les rues A la recherche d’une aide Qu’il trouva, par la grâce de Dieu. Mais quand on lui demanda Qui lui avait fait subir cette Infamie atroce Il n’osa rien répondre Car il avait très peur du fils bâtard De sa tante violenté.
Et ainsi celui Destiné à porté la Lance N’était jamais inquiété Par les soldats romains Qui occupaient la Ville Sainte Car tous redoutait cet homme Méprisant des lois et cruel Belliqueux et pêcheur.
Oui en vérité il ne se passait pas un jour Sans que ce bâtard ne commette D’horribles crimes Aux yeux du Ciel.
Un jour il arracha l’oeil D’un marchand juif Car il trouvait que ce dernier Faisait payer trop cher son vin. Et quand ceux qui virent la scène Appelèrent les soldats romains Il filait et se fondait dans la foule Disparaissant comme un lâche.
En vérité, tous ses voisins Et même ses compagnons de débauche Ne pouvait plus le supporter Car cet homme passait son temps A se battre, à boire ou à jouer Et que même ceux qui se disaient ses amis Craignait son caractère changeant et furieux. Sans nul doute cet homme infâme Aurait du finir sa vie Pauvre, seul et mendiant son pain Dans les rues de la Sainte Citée Mais Dieu, le Tout Puissant Avait d’autres projets pour ce pêcheur.
Le commandant des légions romaines De Jérusalem était connu Pour sa haine des Juifs Et son implacabilité Face au criminel.
Il avait entendu parler De cet homme, fils d’une quelconque Prostituée, qui aimait se battre et jouer. Mais comme la plupart des plaignants Étaient d’origine juif Et non de bons romains Il les renvoyait, sans se soucier d’eux.
Fréquentant les mêmes tripot Que le bâtard, le centurion Fit plusieurs paris avec lui. Le bâtard, habituellement chanceux, Perdit tous ce qu’il possédait Jusqu’à ses vêtements et la maison de sa mère. Le bâtard était robuste, et il préférait se battre Que de payer. Mais le centurion ne voulait pas De l’argent de cet homme.
Il déclara : Tu es un homme de bonne taille Et de bonne constitution Qui ne craint pas l’affrontement. Deviens l’un de mes soldats Tu auras une solde convenable Et ton propre toit Car il n’est pas digne d’un citoyen romain De vivre dans tel misère.
Celui qui deviendrait Longinus, Le Noir Prophète, Réfléchis un moment puis Accepta la proposition du centurion Et fit ainsi le premier pas Qui le mènera à sa Damnation De la main de Dieu. Car le Très Haut, Avait prévu sa Damnation Avant même sa naissance. Mais il ne tenait qu’à ce fils de prostitué D’ignorer la tentation du Malin Et de mener une vie d’homme simple. Mais le mal était tellement ancré dans son cœur Et dans son âme Que nul autre dans le Monde Ne méritait plus la Damnation Que ce rejeton du Démon. Durant des mois, le bâtard du se plier A la dure discipline des légions romaines Le Centurion aimait voir Sa nouvelle recrue souffrir Car selon lui La première qualité d’un homme est d’être romain La première qualité d’un romain est d’être un soldat Et la première qualité d’un soldat est l’obéissance Et la soumission.
Ainsi le centurion espérait Que la discipline changerait Le caractère de cet homme Mais le bâtard n’était pas fait Pour une vie d’honnête soldat.
Porté à la violence et à la vénalité, Il désobéissait aux ordres de ses supérieurs Abusait de son statut Sur les honnêtes citoyens Il forçait les prostituées à Lui offrir leurs services. Battait les criminels Avec cruauté, quel que soit leurs âges Confisquait les biens des marchands Et se les attribuaient, où les perdait au jeu.
Il se découvrit même Un penchant pour la plus Gratuite des cruauté Car, pensait il, maintenant Qu’il était soldat de l’Empire Personne ne pouvait s’opposer A ses caprices.
Le Mal était si présent dans son cœur Tel un cancer contagieux Que même ses compagnons Finirent par suivre son exemple Et à profiter des citoyens qu’ils rencontraient. Mais le centurion n’était pas dupe Furieux du comportement de cet homme Il lui imposait les pires corvées Et lui appliquait le châtiment Du fouet et du bâton.
Le centurion voulait en faire un exemple Car il craignait de voir les autres Soldats agir comme lui Attirant le regard du procurateur De Jérusalem sur ses troupes. Mais ce soldat Fils d’une prostituée romaine N’apprenait rien de ses réprimandes Cela faisait grandir la haine dans son cœur Et le ressentiment dans son âme Il trouvait ses supérieurs hypocrites Et ne se privait pas de leur dire.
Dernière édition par le Mer 7 Fév - 20:20, édité 1 fois | |
| | | Derek Manners Bétail
Nombre de messages : 140 Age : 37 Age : 26 ans Concept : Avocat Faction : Mortel Date d'inscription : 15/10/2006
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| Sujet: Re: Lancea Sanctum Mer 7 Fév - 20:20 | |
| Il se trouva qu’un jour La rumeur courut parmi les légionnaires Que le centurion allait promouvoir L’un d’entre eux Au titre de Décurion.
Le soldat qui deviendrait Le Noir Prophète Espérait être l’élu Car ainsi il n’aurait plus A subir les immondes corvées.
Le centurion vint alors trouver ce soldat Et lui dit : Je ne laisserais pas Un vulgaire rejeton de catin Incapable de discipline Ternir la gloire de ma légion Et le nom de soldat de l’Empire.
Il désigna un de ces camarades légionnaire Et le promu, le désignant comme Un exemple à suivre. Une fois de plus, le soldat pêcheur Refusa d’entendre la voix de la raison Et n’écoutant que ses propres envies, Il profita de la nuit pour l’étrangler Dans son sommeil.
Le lendemain, tous surent Qui était le coupable Du meurtre de cet homme Et il fut amené devant le centurion Qui n’eut d’autres choix que de l’arrêter Et d’ordonner qu’il soit ligoté Comme un criminel Et amené devant Ponce Pilate le procurateur De la Ville Sainte.
Le Destin de ce soldat Semblait scellé Il croupirait dans les cachots Sordides des prisons romaines En attendant son exécution.
Mais Dieu, Créateur du Ciel Et de la Terre Avait d’autres projets pour ce soldat Et le Tout Puissant adoucit Le cœur de Ponce Pilate.
Il se trouvait que quelques semaines Avant son arrestation Le soldat joua un grand rôle Dans l’arrestation d’un criminel Qui avait molesté la servante favorite De Claudia, la femme du procurateur Et qui lui avait volé ses biens. La main de Dieu intervint Ouvrant les yeux de Claudia Qui supplia son mari de faire preuve De clémence envers ce soldat.
Le cœur adoucit par le Seigneur Le procurateur retira les charges Dont on accusait le soldat criminel. Claudia persuada son mari à tel point Qu’il fut obtenu que le criminel Serve dans la maisonnée du procurateur Ponce Pilate, en personne En récompense des services rendus A l’auguste famille.
La peur de la Mort Ne changea pas le cœur Du soldat.
Au lieu de remercier Le Ciel de l’avoir sauvé Et de servir avec humilité Il conspira contre le centurion Son ancien mentor.
Devenu confident de Pilate Il lui rapporta des rumeurs Toujours plus nombreuses Et sordides Sur son ancien supérieur Il persuada le procurateur Que celui-ci désirait Claudia, Sa femme, et qu’il se vantait Aux autres gardes de la posséder Un jour, sous le nez de leur maître.
Le Seigneur endurcit le cœur de Ponce Pilate Et fit naître en lui une grande rancœur Il ordonna l’exécution du ceinturon Et promu le soldat calomnieux A sa place.
La méchanceté de ce soldat Devenu ceinturon Lui permit de devenir Chef de la garde personnel De Ponce Pilate Après seulement deux années pleines A son service.
Cela fut ainsi Car la Volonté de Dieu Devait être appliqué Pour que le sceau de L’ignorance apposé sur Les Damnes soit levé Et que leur rôle Dans le plan Divin du Seigneur Leur soit révélé.
Le pire des pêcheurs Scella lui-même son Destin Par ses actes impies et criminels Mais c’est par la Volonté de Dieu Que l’instrument de son ultime blasphème Lui fut assigner.
La Lance Sacrée Qui traversa le temps Et les époques Qui fut forgé à l’Aube des Temps Dans le métal le plus Sacré. La Lance Sacrée se trouvait Dans la Sainte Jérusalem En des mains ignorantes Attendant de jouer le rôle Que le Seigneur avait conçu Pour Elle.
Avant que le Déluge n’ait été déversé Sur les enfants d’Adam et d’Ève La Terre était peuplé d’hommes mauvais Et pêcheurs qui passait leurs temps A se faire la guerre, à mentir et à volé.
Ils étaient ignorants des Lois du Seigneur Et n’avait aucun respect pour ce qui fut Au Ciel, ou sur la Terre.
Parmi eux il y avait un Roi terrible Du nom de Lamech Qui se faisait obéir de son peuple Par la crainte et la cruauté. Il fit tellement de mal à son peuple Qu’il en vint parmi eux Qui voulurent se soulever.
L’un d’eux était le fils d’un forgeron Connus de tous pour son respect des lois du Seigneur. Il parla à ses voisins contre Lamech : Roi méchant, bourreau cruel ! Tu es plus méprisable que le Serpent qui rampe Et plus à plaindre que le plus pauvre des tes sujets Car le Mal habite ton cœur Et assèche tes sentiments !
Disant cela certains hommes lâches Le dénoncèrent au Roi Qui le fit emprisonner Et le menaça de mort.
Son père, un forgeron aimé de tous Prit grande peur pour son fils.
Il se rendit à la maison du Roi Et implora sa clémence.
Mais aucune parole Ne pouvaient influer sur les choix De ce Roi méchant et cruel.
Mais le forgeron était connu Pour être le plus grand Du pays entre les fleuves. Et le Roi cherchait A tout prix une arme Qu’il voulait digne de lui Et que ses ennemis craindraient.
Alors il dit ceci : Ton fils à parler contre son Roi Le plus grave des crimes Mais je veux bien faire preuve De clémence.
Forge moi une arme Dont la beauté n’aura point d’égale Plus solide que la pierre Et que mes ennemis craindront A tel point qu’ils fuiront devant elle Par peur de voir leur sang couler Sur cette arme merveilleuse.
Le forgeron aimé tant son fils Qu’il accepta la demande du Roi Et jura de créer l’arme La plus parfaite qui n’eut jamais Été faite de main d’hommes.
Le forgeron rentra chez lui Et se mit à l’œuvre dans l’espoir De sauver son enfant.
Mais il avait beau y mettre tout son art Aucune arme qu’il forgeait ne serait digne De plaire à ce Roi méchant.
Alors le forgeron se mit à prier Le Dieu de ses pères Le Seigneur de la Création. Seigneur ! dit il Toi qui est la source de la Création Je te supplie de m’aider A sauver mon fils chéri Il est pur et innocent Respectueux des Lois Célestes J’en mourrais de le voir Ainsi exécuté.
Alors Dieu, le Miséricordieux Prit de pitié le forgeron Il assombrit le Soleil Et fit pleuvoir sur la Terre Un étrange métal Qui entoura la masure du forgeron. Celui-ci s’approcha d’abord avec Crainte de l’étrange matière.
Il constata sa dureté Supérieur à l’acier Ou à la pierre du sol. Elle brillait comme le Soleil Et avait la pâleur de la Lune De elle émanait Une grande Sainteté et le Forgeron su que Dieu avait exaucé Ses prières. Il loua le Ciel Et s’attela à sa tâche.
Le forgeron rendit visite au Roi et dit : Vois Lamech, j’ai forgé l’arme La plus belle et la plus dure De toute la Création !
Le forgeron tendait une lance Dont la pointe seule était forgée Par le métal venu du Ciel. Lamech accepta ce fer de lance, Le feu de l’envie brûlant ses yeux cruels Car jamais on ne vit arme plus digne D’un roi du pays entre les fleuves. Il la leva bien haut Et tous purent constater Que nulle arme n’eut jamais égalé La splendeur de celle-ci.
Respectant sa parole Lamech ordonna qu’on relâche Le fils du forgeron Mais éprouvant son poids entre Ses mains il déclara : Forgeron cette arme est sublime Mais peut elle trancher la chair Aussi aisément que je le voudrais ?
Et disant cela il frappa le forgeron De sa lance en ricanant.
Puis armé de la Sainte Lance, Il marcha contre les dissidents Qui se cachait au creux de sa cité Leur infligeant une mort atroce.
Puis il proclama sa domination Sur tous ce qui vit Sur la Terre et les Mers.
Il lança son armée Contre les autres nations Et tous durent se soumettre A ce Roi qui portait l’arme béni de Dieu, Créateur du Ciel et de la Terre.
C’était une ère peuplée d’hommes méchants Mais même Lamech, le pire d’entre tous Malgré sa prétendue grandeur Ne pouvait s’opposer à la Volonté de Dieu.
Alors que Noé et les siens naviguaient Protégé dans la Sainte Arche La Colère du Seigneur s’abattit Sur la Terre Et les eaux du Ciel Se déchaînèrent durant quarante jours Et quarante nuit Noyant Lamech, son armée Et tous les hommes mauvais De cette ère impie.
La Lance Sacrée se perdit Dans les flots durant des Siècles. Nul homme ne saurait dire Où résidait la Sainte Lance Car le Seigneur l’avait caché au creux Du Monde, pour que plus jamais Aucun homme ne se serve de sa Force pour étendre sa domination Sur son prochain.
Mais il n’était pas de la Volonté de Dieu que la Sainte Lance reste caché à jamais. Elle devait revenir aux mains Du plus pêcheur des hommes Celui qui, comme Lamech, Étanchera le sang de l’innocent Avec sa pointe.
C’est ainsi qu’elle échoua Aux mains d’un marchand Galicien du nom de Phaecus Qui l’acheta au capitaine d’un Navire de Tyr, qui raconta Qu’elle s’était incrustée Dans ses filets de pêche.
De la Sainte Lance Il ne restai que la pointe Car sa hampe ne pus Résister au passage du temps.
Mais Phaecus comprit La valeur dont il pouvait tirer De cette arme.
Il se trouva un jour que Phaecus Fut accusé de non-paiement des taxes Sur sa marchandise et fut amené Devant Ponce Pilate.
Le rusé marchand préféra Payer le procurateur en pot-de-vin Que de subir une forte amende.
Il offrit à l’avide Pilate De nombreux objets pour que Le procurateur l’offrit aux gens De sa maisonnée.
Il attira l’attention de Pilate Sur cette lame et lui conta L’antique légende qui la concernait.
Pilate accepta l’offre du rusé Phaecus Qui ne su jamais quel trésor il abandonnait Et dont Pilate ne voyait Qu’une exotique curiosité.
Lors d’une fête, Pilate offrit Les cadeaux du marchand à sa femme Son fils et réserva au chef de sa garde La Lame Sacré en disant :
Mon fidèle servant et dévoué Légionnaire je te remets cette lame Antique qui orna autrefois l’extrémité De la lance d’un grand Roi.
Le centurion n’y voyait là Qu’une lame émoussé Mais son orgueil l’empêchait De ranger le présent de son maître Comme une vulgaire babiole.
Il orna donc une nouvelle hampe De la Pointe Sacrée Et ainsi, après des siècles et des siècles La Lance Sacrée fut reconstituée.
Alors qu’il buvait dans les tavernes De la Sainte Citée Le Fils de l’Homme était Fait prisonnier par les soldats Romains de Ponce Pilate.
Un horrible mal avait atteint Son oeil droit et de fait Le centurion pêcheur ne s’occupait Que peu de sa fonction.
Quand il apprit Que l’on avait capturé Un Juif dissident Le soldat s’amusa de quelques plaisanteries : Lui un Roi [des Juifs] ? Qui à déjà vu Un Roi aussi misérable que cet homme ? Un homme tel que moi Devrait s’occuper d’un faiseur de miracles ? Que les soldats des autres légions s’en occupe Peut être un miracle se produira-t-il et Ce Nazaréen appellera son armée !
Disant cela tous riait Car peu de romains s’intéressait Au procès d’un pauvre Nazaréen Abandonné par ses frères. Et celui qui deviendrais Longinus Préférait se soulager à la taverne et Abuser de ses fonctions.
O Le Seigneur avait bien fait parvenir Aux oreilles du Centurion les exploits Et les paroles de cet homme là. Mais il trouvait cela absurde et se moquait : Une vie romaine ne vaut pas dix vies De ces misérables juifs. Aucune femme Ne peut être l’égal d’un centurion romain Quand à son paradis olympien Qu’il se le garde ! La Terre M’offre déjà beaucoup !
Disant cela il quitta ses compagnons Ne voulant pas se fatiguer à surveiller La Crucifixion du Nazaréen. Il alla plutôt souper dans la chaleureuse Compagnie d’une fille de service d’un plat de porc Et de raisins secs, prenant avec lui des tonneaux De vin appartenant à Pilate, son maître. Alors que le Fils de l’Homme portait La Croix comme un animal en direction Du Gethsémani, harceler et battus par Les citoyens qu’il voulait délivrer Du Mal et de la Tentation.
Mais Pilate avait eu vent Par des pharisiens Juifs Que aucun corps de criminels, de voleurs Ou de faux prophètes ne devait rester en vue Au matin qui suivrait la Crucifixion et verrait Le jour du Shabbat car c’était contre la Tradition que de salir ce jour sacrée Avec la vision des cadavres encore gisant.
Ne voulant pas déplaire à Rome Le procurateur devait limiter les émeutes Et une vive controverse agité les habitants De la Sainte Citée sur cet homme là. Alors il fit sortir le centurion pêcheur de sa taverne Et lui ordonna de veiller à la bonne marche De la condamnation du Nazaréen.
Il vint en personne et dit : Centurion dévoué, écoute moi bien Demain sera jour de Shabbat Que les Juifs considère comme sacré, Je ne veux pas voir de cadavres gisants Sur la colline en ce jour là. Une fois que la foule aura déversé Toute sa haine sur les hommes crucifiés Je veux que tu enlèves les corps de ces hommes De la vue de tous ! Car cela agiterait la foule Et déverserait sur moi la colère de Rome.
Le Créateur du Ciel et de la Terre, Maître de tous ce qui est, Scellé par ses paroles le Destin Du Noir Prophète. Le rejeton du Démon, pire des pêcheurs Rencontra le Fils du Ciel, au cœur pur Celui qui à vu rend Témoignage pour que vous aussi Vous croyez.
Arrivé sur le Gethsémani Je vis alors les trois crucifiés Fatigué par ma fonction, j’ordonna Que leur jambes fut brisés, car il Me tardait d’en finir.
Mon subalterne avait brisé Les jambes de deux des criminels Mais je le vis hésiter à s’approcher du Troisième. Puis il se retourna et me dit : Maître, cet homme là est mort Il n’est pas nécessaire de lui Mutiler le corps. Mais je me méfiais de lui Car il était trop doux avec Les Juifs de Jérusalem. Alors du haut de mon cheval Je décidais de vérifier par moi-même Et m’approchait du Juif condamnée.
Voyant que le Christ était mort, Les soldats ne lui brisèrent pas les jambes.
Mais l’un des soldats Perça son flanc de sa lance, Et il s’en écoula du sang et de l’eau.
Une goutte de sang du Christ tomba Sur les lèvres du soldat Qui s‘essuya du revers de sa main.
Mais le jour qui suivit, Il continua à dormir bien après le lever du Soleil Et ne s’éveilla qu’à la nuit tombée Car après avoir goûté le sang du Christ, Il avait soif d’y goûter encore.
Je le sais. Je le sais parce que Je suis ce Soldat. --------------------------------------------------------- Alors qu’ils dormaient Et chassaient et se nourrissaient Dans les rues de la ville, Je vis en vérité qu’ils étaient Semblables à des animaux sauvages. Les Damnés qui marchaient à pas de loups Entre les murs des villes Grognaient et agissaient Comme des fauves, Mais il n’y avait en eux aucune pensée Pour présider à tout cela. Ils étaient avides de sang, sans but. J’espérais pouvoir trouver Parmi des esprits semblables au mien Mais comment aurais je pu savoir Ce que je devais leur dire Avant de ‘avoir moi-même entendu ? J’étais avide d’avoir un but. Alors je décidais de retourner A un endroit que j’avais toujours craint Depuis ma Malédiction ---------------------------------------------------------------- Le mandat Et la mission Sont dans le Sang. J’ai vu la preuve De mon pouvoir Sur les agneaux mortels Et les loups affamés Ont été réveillés Au plus profond De mon cœur C’est la mixture miraculeuse Qui élève le prédateur Au-dessus de la proie. Le Sang brûlé comme l’huile Et gronde comme le tonnerre. Il souille la terre vraiment éternelle, Alors que nous ne le sommes qu’en apparence. Je dois devenir son maître Sous peine de rester toujours son esclave. -------------------------------------------------------------------- Les Vampires Dont tu t’entoures Doivent être Les plus exemplaires des prédateurs. Tu seras alors toujours En compagnie des créatures Les plus imposantes Et les plus effrayantes De la paroisse. Ton plus grand allié Est celui que tu craindrais le plus D’avoir comme ennemi. | |
| | | Derek Manners Bétail
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| Sujet: Re: Lancea Sanctum Ven 9 Fév - 4:16 | |
| Mon subalterne avait brisé Les jambes de deux des criminels Mais je le vis hésiter à s’approcher du Troisième. Puis il se retourna et me dit : Maître, cet homme là est mort Il n’est pas nécessaire de lui Mutiler le corps.
Mais je me méfiais de lui Car il était trop doux avec Les Juifs de Jérusalem. Alors du haut de mon cheval Je décidais de vérifier par moi-même Et m’approchait du Juif condamnée.
Montée sur ma monture J’entendis la respiration faible Du criminel crucifié, ce prétendu Roi des Juifs. Je me mis à réprimander cet incompétent Soldat, et me préparer à mutiler le corps Du Fils de Dieu.
C’est alors que le Juif ouvrit ses yeux Et posa son regard sur moi, pauvre pêcheur. Un regard sans haine ni rancœur. Dans ses yeux je compris Que toute la douleur du Monde y était déversé Non pas celle que le Juif ressentait Mais celle de ceux qui l’avait crucifié.
Aucun homme ne pouvait regarder comme cela Aucun homme ne pouvait comprendre la douleur Comme ce Nazaréen. Je me mis alors à trembler devant mes hommes J’étais incapable de lever la main Sur ce Nazaréen, que d’aucun prétendait Être le Messie de Dieu, le prophète d’Israël Venu sur Terre pour apporter les lois du Ciel.
Je voulus fuir, fuir très loin Aux confins de la Terre, là ou Le regard de cet homme ne pourrait m’atteindre Je descendis de ma monture et voulu disparaître Mais la foule affligé était trop nombreuse Et me retenait. « Pitié ! Pitié pour cet homme là » me dirent ils. « Il ne mérite pas ce châtiment cruel, cloué par les bras Et les pieds. C’est un homme de Dieu qui ne dois pas mourir ! »
Mais le Seigneur devait mourir Pour que s’accomplisse les promesses de Dieu Pour le Monde et les Hommes. Et le porteur de la Lance devait Lui aussi accomplir son destin funeste En récompense de sa vie pécheresse..
Incapable de fuir et de supporter le regard agonisant Du Nazaréen crucifié, le centurion prit sa lance Et d’un seul mouvement perça le flanc du Christ D’où sortit le sang et l’eau Qui s’écoula jusqu’au visage du soldat romain Qui espérait ainsi mettre fin À l’éclat du Fils de l’Homme.
Mais l’éclat ne cessa pas car Le soldat, dont les yeux étaient couvert de sang, S’aperçut qu’il avait recouvert une totale clarté Et aucune douleur n’assaillait plus son œil droit.
De la Lance et de son nez le sang ruissela jusqu’à ses lèvres Et se déversa dans sa bouche de pêcheur Qui n’hésita pas à déguster Son sang qui sentait si bon, Et qui possédait un goût qu’aucune eau et aucun vin Ne pouvait égaler.
La foule assista à cet excès de gourmandise horrifié Alors que par cet acte le soldat Accomplissait la Volonté de Dieu.
Car la mort du Christ et sa Résurrection fut prédit par Dieu après la Chute, Élevant l’Humanité toute entière Permettant aux descendants de Noé De franchir les portes du Ciel Grâce au sacrifice du Fils de Dieu.
Et celui qui deviendrait Longinus comprit En cet instant funeste Qu’il était nécessaire que la Lance de la Destinée Transperça ainsi le Seigneur fait Homme. Pour que sa vraie mission lui soit révélé.
Et tandis que le Fils de Dieu cessait sa vie d’homme Le soldat pêcheur cessa lui aussi d’en être un Sa dernière bouffé d’air consommée.
En un instant il vit la beauté du plan Divin Mais comprit aussi qu’il ne pourrait jamais Trouver la paix, ni sauver son âme Car il avait commis le pire des péchés Sublimant tous ces autres crimes.
Jésus venait de sauver l’Humanité par son sacrifice Mais jamais ce soldat n’en bénéficierait Car il était désormais Damné pour Les Siècles des Siècles.
Son âme n’ira ni en Enfer, ni au Paradis Rejoindre le Père Tout Puissant Mais s’attacherait à son corps et, Son poids finira par dévorer son être.
Il ne pouvait garder pour lui cette Vérité Et tenta de la transmettre à la foule pleuré « Le message du Nazaréen était vrai ! Le Royaume des Cieux est proche et Nul homme en ce monde Ne pleure autant que moi Car j’ai tué le messager du Seigneur Et le Royaume des Cieux m’est fermé pour toujours ! »
Disant cela il éperonna son cheval et fuis Le Golgotha et sa foule disparate.
Les jours qui suivirent furent pénibles
Ou plutôt les nuits car, Celui qui devint Longinus dormait durant le jour Et ne s’éveillai qu’à la nuit tombée.
Il découvrit qu’il ne pouvait plus supporter la chaleur Du regard de Dieu, l’astre flamboyant Qui mordait sa chair et le rendais apeuré Comme un animal traqué.
Il tenta d’en parler à ses compagnons Mais une étrange faim le tenaillai en leur présence Et il préférait fuir plutôt que d’écouter Le Bête immonde qui rongeait son âme.
Le soldat connaissait bien Les rumeurs sur les Djinns, et les Esprits du désert, mais de mémoire Il n’avait jamais ouie dire qu’une chose semblable S’était produite par le passé.
Alors il voulut en parler à une prostitué Qu’on disait capable de clairvoyance Et de lire les rêves. Mais quand elle le vis Elle prit peur et dit :
« Par les dieux de l’Olympe quel mal afflige cet homme ? Comment un être Aussi Damné peut il fouler cette Terre ! » Et elle s’enfuit, laissant le soldat Damné Dans les Ténèbres de la Solitude.
Car désormais la nourriture était Comme de la cendre dans sa bouche, Le vin n’avait plus de saveur et même Le compagnie de femme ne pouvait réchauffer Le corps du soldat Damné, qui devenait plus froid Nuit après nuit.
40 nuits durant, son supplice dura La faim le tenaillant de plus en plus Amenant son esprit au bord de la folie Ni homme ni bête, il se terrait Parmi les ombres de la Sainte Citée Incapable d’assouvir son besoin inconnue Cette faim grandissante, source d’atroces Et merveilleuses visions.
Ces visions firent comprendre au centurion Que Dieu avait des projets pour lui Mais il ne les décernait pas.
Ce n’est qu’au bout du 40eme jour, Que le centurion Damné se laissa dévorer Par la Faim qui le consumait et écoutant ces visions, Il se rendit dans les rues de la Sainte Citée Pour s’y nourrir de tous ceux qu’il rencontrait.
Femmes, enfants, hommes nul ne pouvait Échapper aux crocs du prédateur Qu’était devenu le centurion Damnée. Son carnage achevé il fuit le lever du Soleil Laissant les miliciens perplexe sur l’horreur Qui frappa Jérusalem en cette terrible nuit.
Mais le soldat pêcheur avait enfin Sa Faim rassasié et sentait Ses esprits lui revenir.
Nuit après nuit il découvrit que Dieu avait Accompagné la Malédiction d’étranges dons Qui lui permettait de tromper ses proies Ou de rompre le coups du plus robuste des hommes.
Dieu désirait il que je chasse les hommes ? Étais je un démon dans un corps d’homme ? Mais si oui pourquoi je sentais Qu’aucun esprit ne s’était emparé de moi Malgré la Faim qui sans cesse me harceler ?
La plus grande surprise Fut quand je vis cet être semblable à moi Qui chassait avec les yeux d’un prédateur Et fondait sur ses proies avec une telle facilité.
Je le reconnus car une grande peur Me tenaillais en sa présence, Comme si le prédateur qui était en moi Était devenu réalité. Et je voyais en sa pâleur un reflet de la mienne.
M’approchant craintivement je lui dis : « Es tu toi aussi maudis par le messager du Ciel, Ce Jésus de Nazareth, messager d’Israël ? SI oui dis moi Pourquoi le Seigneur nous afflige tel horreur ?»
Mais il se tourna alors vers moi Et dit ses quelques mots : « Qui es ton Sire ? Es tu envoyé par La Camarilla de Rome ? »
Mais je ne compris rien à ces paroles, alors Dérangé par mon silence il m’attaqua Et je dus m’enfuir car sa force Était plus terrible que la mienne.
Durant des années ma vie ne fut que fuite Et acte prédateur. Incapable de m’échapper de La Sainte Citée, je découvrais nuit après nuit L’étrangeté de mon état et ces dons Obscurs ainsi que la Sombre Faim Qui tiraillait mon âme.
Jérusalem habitait d’autres créatures Semblables à moi, Mais jamais je ne pus comprendre Pourquoi Dieu avait permis l’existence D’une si pernicieuse espèce.
Alors qu’ils dormaient Et chassaient et se nourrissaient Dans les rues de la ville, Je vis en vérité qu’ils étaient Semblables à des animaux sauvages.
Les Damnés qui marchaient à pas de loups Entre les murs des villes Grognaient et agissaient Comme des fauves, Mais il n’y avait en eux aucune pensée Pour présider à tout cela.
Ils étaient avides de sang, sans but. J’espérais pouvoir trouver Parmi eux des esprits semblables au mien Mais comment aurais je pu savoir Ce que je devais leur dire Avant de l‘avoir moi-même entendu ? J’étais avide d’avoir un but.
Alors je décidais de retourner A un endroit que j’avais toujours craint Depuis ma Damnation.
Trente-trois années nous en séparait Mais j’étais toujours perdu dans les Ténèbres Au point que je vis dans le tombeau du Messie La seule Lumière qui pourrait éclairer Ma route maudite.
Je craignais fort cet endroit car Quelques années plus tôt je voulus Me faire exorciser par Pierre et Jean, Deux disciples reconnus du Nazaréen Qui prêchait le Message du Messie Dans les rues de la Sainte Citée.
Mais en leur présence un terrible mal M’engloutissait. Je revoyais sans cesse Le visage du Crucifié à travers les leurs. Et si la pensée même de me nourrir provoquait en moi Un horrible effroi, le contact De ceux qui recevait le baptême du Christ Et acceptait Son Message dans leur coeur Me brûlait la peau et me forçait à fuir Dans les Ténèbres.
M’approchant du tombeau du Messie Ma présence masqué par une lune noircis Je voulais vérifier si les rumeurs étaient vrai Celle qui prétendait que le Messie S’était relevé de la Tombe Trois jours après la Crucifixion.
Mais en pénétrant la crypte Je ne ressentis pas sur moi le regard de Dieu Ni la force dégagé par ses Apôtres et ses disciples. La tombe était aussi vide que mon être Dépourvus de la moindre présence Et je compris alors la véracité De sa Sainte Résurrection.
Mes espoirs déçus je m’apprêtai à repartir Dans les rues de la Sainte Citée. Mais je vis alors une étrange lumière Apparaître sur la voûte du tombeau. La Lumière était si forte qu’elle m’aveugla Et me força à fuir parmi les ombres Me cachant de cette douloureuse chaleur.
C’est alors que la Lumière s’atténua Et que j’aperçus alors un homme Au visage doux et à la beauté La plus parfaite qui sois.
Je compris qu’il était un Ange du Seigneur Et je m’agenouillais alors, mon front Posé sur le sol humide en disant : « Honte à moi d’avoir profané La tombe du Fils de l’Homme. Que Dieu prenne mon âme Si Sa Volonté l’exige. »
L’être s’adressa alors à moi d’une voix forte : « Je suis l’archange Vahishtael, le messager Du Seigneur, nôtre Dieu Par qui tout fut crée et par qui Tout finira dans les Siècles des Siècles.
Le Seigneur Tout-puissant m’a envoyé Pour éclairer ta route et te révéler Le message du Ciel. Es tu prêt à écouter Les paroles du Seigneur ? »
J’acquiesça, des larmes de sang aux yeux Et Vahishtael déclara :
« Le Ciel à entendu tes prières et tes pleurs, Écouter ta détresse à toi, qui fus maudit De la main même du Seigneur, Le porteur de la Sainte Lance Dont le nom sera connu par celui de Longinus, le Noir Prophète.
Je viens te révéler ton rôle dans Le plan Divin du Seigneur, car L’Éternel ton Dieu avait prévu Ta Damnation avant même ta naissance Avant que le Déluge n’anéantisse les hommes Tout cela fut prédit par le Seigneur.
Écoute bien Longinus, porteur de la Sainte Lance Tu devras porter sur tes épaules un lourd fardeau Pour prix de tes péchés. Car tu es Un Damné, privé à jamais du Salut Et de la Rédemption, Tout comme ceux semblable à toi Qui souille la Terre sans but Tels des fauves assoiffés de sang. »
A ces mots une grande tristesse m’envahit, C’est alors que l’ange de Dieu s’approcha et Dit d’une voix plus douce :
« Les Damnés sont depuis les temps D’avant le Déluge, mais c’est par la crucifixion Du Fils de Dieu et ta Malédiction Que leur rôle véritable t’es révélé. Vous devez souffrir, incapable de vivre Sous la chaleur du regard de Dieu Incapable de vous lier aux enfants de Noé Privé de la chaleur de vos battements de cœur Et toujours en quête du sang de vos anciens Frères poussé par une faim insatiable.
Mais tel est la Volonté de Dieu Qui a fait de vous les instruments de Sa colère sur l’ensemble du Monde. Vous devez inspirer la crainte dans le Cœur des hommes, tué l’agneau innocent Terrifié les femmes et les enfants Car les Damnés sont là pour faire Payer le prix du péché, Le prix du Sang à l’Humanité.
La Terre n’est une reflet éphémère, Brutale et pitoyable Des splendeurs qu’il y à au Ciel Et aucune joie n’est aussi forte Que celle de voir le visage du Seigneur Qui à livré son Fils unique Pour sauver les Hommes du péché Et du Malin.
Les disciples du Christ diffuseront son message Le jour, sous le regard du Seigneur Tandis que vous ramperez dans les ombres Pour fondre sur les hommes et boire Leur sang, comme tu as bu Celui du Christ, nôtre Seigneur Pour leur rappeler que la vie Est courte, face à l’éternité Passé au Ciel.
Tel est la volonté du Seigneur En ce qui concerne les Damnés Qui sacrifieront tout leur être Pour accomplir les desseins du Père Céleste. »
Comprenant ses paroles, capable de Réchauffer mon cœur froid je dis avec respect : « Mais pourquoi moi Seigneur ? Pourquoi m’avoir ainsi condamnée à pareil Malédiction, moi parmi la multitude Des hommes de cette Terre ? »
Vahistael répondit alors : « Car ce rôle est destiné au porteur de La Sainte Lance, qui ne pouvait être mis Qu’au main du pire des pêcheurs Pour accomplir son rôle, tel Le roi Lamech tuant l’innocent.
Tu mérite mille fois cette Damnation Pour tous tes péchés et ceux de tes pères Et ceux des pères de tes pères.
Mais le Seigneur ton Dieu, dans Sa grande Miséricorde souhaite Que tu transmette Son message à tous Ceux de ta nature, pour qu’il Comprenne leur rôle au sein de la Création.
Et alors quand le jour du Jugement arrivera Et que les Damnés paieront le prix de leur péchés Avec les démons et les pécheurs Ceux qui auront propagé la Parole du Seigneur Et accomplis ses enseignements, ceux là Seront sauvés par la Grâce de l’Éternel Car ton Dieu est un Dieu de miséricorde Qui à fait l’Homme à son image Et les Damnés à l’image du péché des hommes.
Va, Longinus, porteur de la Sainte Lance Parcours la Terre et annonce le Message Des Cieux à tous les Damnés Pour que tous accomplisse leur rôle Et se soumette à la Loi du Seigneur. »
L’archange disparut alors, emportant avec lui La brûlante chaleur des Cieux Laissant celui qui était devenu Longinus Seul, dans les Ténèbres.
Mais pour Longinus les Ténèbres n’étaient plus Car Dieu avait apporté sa Lumière Sur son rôle et celui des autres Damnés. Longinus, le Noir Prophète Était né dans la tombe Du Fils de l’Homme. | |
| | | Derek Manners Bétail
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| Sujet: Re: Lancea Sanctum Ven 9 Fév - 4:17 | |
| Les Tourments de Longinus
Voyant que le Christ était mort, Les soldats ne lui brisèrent pas les jambes.
Mais l’un des soldats Perça son flanc de sa lance, Et il s’en écoula du sang et de l’eau.
Une goutte de sang du Christ tomba Sur les lèvres du soldat Qui s‘essuya du revers de sa main.
Mais le jour qui suivit, Il continua à dormir bien après le lever du Soleil Et ne s’éveilla qu’à la nuit tombée Car après avoir goûté le sang du Christ, Il avait soif d’y goûter encore.
Je le sais. Je le sais parce que Je suis ce Soldat.
J’ai longtemps parcourus Jérusalem Aveugle au plan que le Seigneur m’avait confié Mais l’ange de Dieu se révéla à moi Sur la tombe de son Fils et me révéla Le rôle des Damnés.
Nous sommes les prédateurs De l’Humanité Nous devons chasser le troupeau mortel Et lui rappeler la crainte du Seigneur La nuit est notre domaine Car Dieu en à voulu ainsi.
Je suis venu apporter Son message À mes frères Damnés, perdus dans les Ténèbres Pour qu’il vois comme moi j’ai vu Et pour qu’il crois, comme moi je crois.
Longinus, le Noir Prophete Porteur de la Lance de la Destinée Rend ici témoignage Pour que les Damnés Accomplisse les Paroles du Seigneur. | |
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| Sujet: Re: Lancea Sanctum | |
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