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 BG de Alexiel Lawrence [construction]

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AuteurMessage
Alexiel Lawrence
Ignorant
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Alexiel Lawrence


Féminin Nombre de messages : 5
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Date d'inscription : 10/05/2007

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MessageSujet: BG de Alexiel Lawrence [construction]   BG de Alexiel Lawrence [construction] Icon_minitimeJeu 10 Mai - 17:27

~~Alexiel Lawrence~~


Rien ne dure, tout est éphémère.
Et rien ne peut aller à l'encontre de ce destin
Le temps ne peut être vaincu



Alexiel est née à Oxford, ville de renom ou la décrépitude et la médiocrité contemporaine côtoie le prestige d’autrefois. Ses parents se sont séparés alors qu’elle était âgée de 4 ans, et elle en était un peu la cause, sans n’avoir jamais rien fait pour. Son père quitta l’Angleterre pour gagner les Etats-Unis, ou il fit plus ou moins fortune. Alexiel mena une enfance de paria et de rejetée, incapable de se faire des amis. Ce n’est pas tant qu’elle n’était pas appréciée, mais plutôt qu’elle ne voyait rien d’intéressant en les autres, qu’elle considérait comme une masse uniforme incapable de penser et voir par elle-même. Cette petite particularité comportementale endigua complètement ses rapports avec sa mère qui souhaitait reconstruire sa vie et était impuissante devant les soucis comportementaux de sa fille. Elle fini donc par confier la garde à son ex-mari, alors qu’Alexiel est agée de 14ans. Cette dernière part donc pour les Etats-Unis, ou le médiocre ne côtoie cette fois ci que la médiocrité. Là où les anglais se montraient conservateurs et aveugles, les américains étaient le néant intellectuel et n’avaient simplement ni yeux ni oreilles. Alexiel tenta de fuir les autres une fois de plus en se rapprochant de son paternel…sans grand succès. Ce dernier, trop occupé et conforté dans sa nouvelle existence sans ex épouse ni fille, ne daigne pas lui accorder quelques minutes de son temps. La belle-mère n’arrange pas l’affaire, se considérant comme la seule femme de la vie de Mr Lawrence et marquant clairement son territoire. Pour se débarrasser de sa fille sans trop culpabiliser, Lawrence l’envoyait régulièrement en voyage dans de nombreux pays. Peu importe les pays, peu importe les nationalités, les humains semblaient tous être les même. La moins piètre de ses expériences à l’étranger fut en Espagne, ou elle fit la rencontre d’une femme plus âgée qu’elle et énigmatique à souhait qui lui présenta une vision du monde très personnelle. Depuis, Alexiel ne se considère plus comme un rebus et une exclu mais plutôt comme une personne ayant un point de vue différent, ce qui l’aide à surmonter sa solitude.
Alexiel, dont l’indifférence envers ses paires ne cessait pas pour autant de croître, supporta tant bien que mal le collège américain. La première amélioration eu lieu au lycée, âge ou les personnalités se forment et s’éveillent aux nouveautés que leur propose le monde, avec enthousiasme ou non. Alexiel pu rencontrer trois personnes aussi marginales et décalées qu’elle. Trois garçons, évidemment, les filles de son âge étaient tellement stupides… Une amitié sans détour et profonde uni ces quatre personnes, sans que jamais leurs sentiments réciproques ne dérivent vers l’attirance sexuelle. Ils traversèrent tous les quatre tant bien que mal leurs années de lycées, se réfugiant dans la musique et la drogue pour oublier le monde merdique dans lequel ils étaient censés évoluer.
The Blackledge

Tel était le nom du groupe révolutionnaire censé apporter une vision d’un monde meilleur. Tel était le nom choisi par quatre personnes d’exception pour ouvrir les yeux à cet immonde tas d’ignorants qui comptait tout de même quelques exceptions avides de changement.

Une lumière lointaine, éblouissante à s’en brûler les rétines. Plus je progressais vers cette lueur vive, plus un vertige s’emparait de moi, une sensation de vide interne. Pourtant, étrangement, ce vide semblait peu à peu se combler, se remplir d’une substance bien meilleure que le venin qui s’en échappait. La lumière semblait plus proche et la réalité était semblable à un rideau qui ne demandait qu’à être levé. Je tendais le bras, mes doigts caressèrent le rideau d’une réalité qui sembla se propager tel une onde sur l’eau au contact de ma peau. Je parvenais presque à saisir ce voile de mensonge et l’arracher, laissant la lumière déjà aveuglante se répandre sur le monde...Cela faisait plusieurs fois déjà que cette scène se reproduisait, inlassablement, et chaque nouvelle tentative me permettait d’aller un peu plus loin. Aujourd’hui…oui, aujourd’hui cet essai était le bon. Les doigts crispés, les muscles tendu, je luttais contre cet appel qui tentait de me ramener à un monde que j’exécrais, et la gravité semblait peu à peu regagner en intensité. Mais irrémédiablement, en dépit de tous mes efforts, ce voile tangible s’éloignait, la chaleur ardente de ce qui s’y dissimulait s’atténuait, et je sombrais une fois de plus… Les ténèbres couvrirent peu à peu l’environnement diffus qui m’entourait, et en une ultime tentative je redressais le visage vers cette lumière qui peu à peu disparaissait, tentant de la saisir… Le dernier des rayons pénétrant le couvert d’un noir de jais caressa ma main avant d’être avalé au sein de ce néant sans fin…
Une pression intangible qui m’écrasait, un sentiment d’étouffement cédant place à la suffocation…C’était un combat perdu d’avance…a moins que …quelqu’un…

« Alex…hey, Alex ! Réveilles toi, on entre en scène dans 10 minutes ! »

« hum… »


Un grognement sourd s’échappa de mes lèvres. Mes paupières devaient peser au moins une tonne. La voix de Harry se fit plus proche, plus vraie à mesure que je reprenais conscience.
Je le sentis m’ôter le cône que j’avais toujours de glissé entre les doigts et l’écraser totalement dans le cendrier posé sur la table de chevet. Je me redressais sur le canapé ou je m’étais avachie, les cheveux en bataille tombant en cascade devant mon visage.
« Putain tu déconnes, juste avant une représentation, t’as intérêt à assurer. »

Faisant mine de ne pas écouter les dires de Zack, je m’emparais d’un briquet et allumais une clope. La « loge » si on pouvait appeler ce débarras ainsi, était si confinée que la fumée ne mit que peu de temps à se répandre. Mathew, le batteur au crâne rasé, s’approcha a pas lents, les mains dans les poches. Puis il en sorti une et me piqua ma clope avec, la glissant a ses lèvres avant de me sourire et de pointer le lavabo de sa main libre.
Morose, je me dirigeais vers le point d’eau et m’aspergeait le visage, avant de me redresser et me fixer dans le miroir. Une étrangère. Un ressentiment qui s’installait à chaque fois que je vivais l’un de ces voyages et qui me donnait l’impression d’être quelqu’un d’autre. Une immonde sensation d’hypocrisie qui me prenait à la gorge, qui me rendait méprisante à l’égard de moi-même…

« Hey, ça va ? » me demanda Harry qui repassait derrière, un brin nerveux comme à chacune de nos représentations.

Si ça allait ? Pas vraiment… mais c’était un concert important, aussi m’habillais je d’un sourire de circonstance qui vint se dessiner sur mes lèvres quelques secondes, sourire que le jeune bassiste me rendit, un poil rassuré.
Pourquoi ? pourquoi cette fantasmagorie dénudée de sens qui m’assaillait si souvent ? Dénuée de sens…a vrai dire pas tant que ça. J’éprouvais l’étrange certitude que ce bad trip signifiait bien plus que ce qu’il ne laissait paraître.

Le discours du chef de la boite parvint à mes oreilles. Une présentation de notre groupe qui laissait à désirer, mais que pouvait-on apprendre de plus venant de la part du patron d’un établissement où les murs des chiottes étaient tapissés de canettes de bières écrasées…
Mathew, le plus calme et le plus posé d’entre nous nous jeta un regard silencieux, comme pour nous signaler qu’il était temps de montrer au monde ce dont nous étions capable. Harry déglutit avec difficulté, comme toujours, tandis que Zack s’enfilait son dixième chewing gum porte bonheur.
Me contentant d’un haussement d’épaule, l’esprit toujours envoûté par les brumes du cône, j’emboîtais le pas.
Chacun d’entre eux semblait étonnement me guider vers quelque chose que j’avais attendu toute ma vie et auquel je ne pouvais me substituer.

La foule poussa une acclamation, tandis que les projecteurs nous aveuglaient à tel point que nous ne pouvions distinguer de quoi elle était constituée. Ce n’était pas plus mal. Je m’emparais alors du micro, ressentant ce désagréable fourmillement dans les mains, comme toujours. Le silence se fit, et ma voix s’éleva alors dans la salle, tandis que le groupe entama cette symphonie libératrice… Le spectacle commençait.

~~


Près de deux heures de scène frénétique. La sueur se faisait légion sur ma peau, tandis que le riff de guitare de Zack vociférait dans les enceintes. Cette chanson avait le don de me plonger dans un état second…

World, sweet World
In your I take my energy
That lead me here

Monde, doux monde
En qui j’ai puisé l’énergie
Qui m’a porté jusqu’ici

Monde, doux monde
Qui crache à la gueule de l’innovation
Sans jamais faire la moindre concession

Tu nous nourri de pourriture et d’emphase
Je suis de celle que tu écrases
Tu as banni la surprise
Je suis de celle que tu méprises
Tu es le bâillon et l’oppression
Je suis le souffle de création

Mais tu ne vaincras pas
Car la vie est là
Elle inspire et développe
Tout ce que tu rends médiocre

World, Sweet World
World, Sad World…



Un solo de guitare qui avait le don de me faire frissonner. Je fermais les yeux laissant libre court au talent incontestable de Zack. Il avait beau ne pas être très vivable, il crachait ses tripes comme personne sur sa gratt.
Mais le son se fit distant, les acclamations lointaines, la lumière des projecteurs s’assombrit…
Un battement de cœur. Mon battement de cœur.
*ça recommence…*

Une chaleur suffocante me gagnait, et j’aurai pu céder à la panique comme la première fois qu’un tel phénomène s’était produit, si je ne savais pas par expérience que cela ne durerait pas. J’ouvris les yeux, sachant pertinemment ce que j’allais voir. La foule, quasiment figée. Tous s’illuminaient de lueurs pales et ondulantes qui s’enroulaient autour de chacun d’eux. Certains semblaient plus enclin à retenir ces mouvements de couleurs aériens que d’autres. L’histoire se reproduisait, et une fois de plus j’étais confronté à une vision qui me dépassait. Chaque bras tendu vers la scène se mouvait au ralenti, et les paroles qu’ils scandaient se faisaient écho, emplissant l’air d’un brouhaha étouffant.
Pourtant, face à toute cette masse qui semblait figée, trois personnes présentes dans le public semblaient ne pas être affecté. C’était la première fois que je constatais une telle anomalie. Je plissais les yeux, scrutant l’un d’entre eux qui releva la tête vers moi. Nos regards se croisèrent et une vague de panique s’empara de moi. Mon attention fut alors attirée par le plafond, et le projecteur regagna en luminosité. Une lumière m’aveugla, totalement, et sembla dissiper tout ce qui m’entourait comme si ce n’était qu’une fresque qu’une peinture d’un blanc immaculé venait recouvrir.

Un bruit sourd, profond et lointain. Encore un de ces battements de cœur qui me faisait trembler de tout mon être.

La foule s’agitait tout à fait normalement, en furie, et scandait le nom du groupe. La musique avait cessée, et Zack et le reste du groupe me fixait d’un regard inquiet. Je m’en rendais maintenant compte, ma main tremblait avec violence, parvenant tout juste à maintenir une étreinte suffisante pour ne pas lâcher le micro. Micro, qui soit dit en passant, semblait lourd, très lourd, comme désireux de quitter ma main. Je me ressaisis alors, reprenant la chanson comme je le devais. D’un regard inquiet, je cherchais toutefois les types qui semblaient mobile durant ce que j’appelais mes « absences », mais ils semblaient s’être volatilisés...
Un frisson parcouru mon échine au souvenir de la croisée des regards. Qui étaient-ils ? Pourquoi s’étaient-ils illustrés de cette manière ?

Le concert s’acheva à la fin de cette chanson, et je quittais la scène précipitamment, tandis que déjà Harry me rattrapait.

« Hey, Alex, ça va ? j’ai bien cru que t’allais pas reprendre… »
« Ouais ouais, ça va… »
« T’es sure ? tu… »
« Je t’ai dis que ça va. Arrêtes de jouer les mères poules, ça colle pas avec ta gueule.» lançais je d’un ton sec qui ne m’allait pas plus que l’inquiétude à mon égard collait à Harry.

Mathew m’adressa un de ces regards silencieux et perçants qui en disait bien plus qu’une quelconque interrogation, et je ne pouvais que baisser les yeux. Lui seul était au courant de mes…absences.
Zack quand à lui se précipitait déjà sur son téléphone portable afin d’appeler sa copine, présente dans la salle de concert. Il pesta cependant en le balançant sur le canapé. Visiblement il n’y avait pas de réseau dans la pièce qui manquait par ailleurs cruellement de lumière. Alors que je m’approchais de l’interrupteur, je sentis une répulsion entre ce dernier et ma main proche de la brûlure. Mon geste de recul n’échappa pas à Mathew, qui cette fois brisa son silence habituel

« Bordel, qu’est ce que t’as Alexiel ? » marmonna-t-il à mon oreille afin d’éviter d’être entendu par les deux autres.

« Rien, c’est juste que… j’ai besoin de prendre l’air. » achevais je d’un ton sans réplique avant d’enfiler ma veste et de me diriger vers la sortie.

En passant la porte, je sentis un frisson m’envahir une nouvelle fois. Dans la boite, le public scandait toujours le nom de BlackLedge. Mais dehors, c’était un nom qui ne tonnait plus, qui devenait insignifiant. Une pluie torrentielle s’abattait sur la ville de Detroit. Les néons des boites, les réverbères de la ville, les voitures qui soulevaient une gerbe d’eau glaciale sur leur passage…tout était différent, et jamais mon mal-être n’avait atteint un tel paroxysme.
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